Concert du lever du jour

Le 21 juin à 7h30 dans les jardins d’Utopia Tournefeuille

L'Orchestre de Chambre de Toulouse : ils n'arrêtent pas d'inventer, de créer, de donner des concerts partout où il est possible de jouer sous la direction musicale de Gilles Colliard : églises, écoles, usines, plein air, salles de spectacles… partout en France et dans le monde où ils sont invités dans les plus prestigieux festivals. Partenaires privilégiés de Tournefeuille, ils seront dans les jardins d'Utopia pour le désormais traditionnel « concert du lever du jour » à 7h30 le matin du 21 juin (apportez les brioches, on offre le café !) et le nombre de leurs fidèles ne cesse d'augmenter. Chose exceptionnelle, ils sont constitués en Société Coopérative, c'est tout dire de leur philosophie et de leur engagement collectif et passionné.

Le hasard veut que le film de René Féret, Nannerl, la soeur de Mozart, sorte en France au moment même où l'Orchestre de Chambre, fichtrement Baroque et néanmoins Contemporain, vient de terminer l'enregistrement d'un CD consacré à Mozart (diffusé à partir de la rentrée prochaine). Le hasard, encore, veut qu'ils aient prévu un concert très particulier à Tournefeuille : Fragments d'une vie à travers les lettres et la musique de Mozart, place de la Mairie le 18 juin à 21h à Tournefeuille (dans le cadre des Nuits Euphoriques).

En donnant à entendre les lettres de Mozart, à son père, à Constance, à Nannerl… comme un fil conducteur entre les symphonies de Léopold Mozart, et diverses oeuvres de Wolfgang… on découvre un homme à la vie peu limpide, un créateur pris par toutes les passions de son temps, qui dérange, perturbe, peu soumis au point que certains le trouvent arrogant, mais capable aussi d'un engagement passionné pour faire découvrir la musique au delà des élites privilégiées : il participe à Vienne à la fondation du « Concert des dilettantes », qui se propose de porter la meilleure musique sur les places de la ville… Dans la droite ligne des actions menées par l'Orchestre de Chambre de Toulouse 250 ans plus tard…