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dimanche, mars 31 2013

L'eau de chez nous, l'eau de chez eux (la question de l'eau dans les territoires Palestiniens)

Enregistrement du débat qui a eu lieu à l'issue de la projection du film L'eau de chez nous, l'eau de chez eux le mardi 19 mars à Utopia Toulouse. Aux côtés du réalisateur Frédéric Vigné, et de Hervé Conan, Directeur de l'Agence Française de Développement à Jérusalem, le ministre Palestinien de l'eau Shaddad Attili, ont rencontré le public pour un état des lieux alarmants sur l'accès à l'eau potable en terre Palestinienne.


L'eau de chez nous l'eau de chez eux, rencontre à Utopia Toulouse from on Vimeo.

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mercredi, décembre 29 2010

(Dé)Faites le mur : le street-art à l’affiche

gaza2Les amateurs de street-art comme les néophytes seront comblés avec deux films en programmation qui gravitent autour de ce sujet, même si les présenter seulement sous cet angle serait certainement réducteur : Faites le mur de Banksy et Women are Heroes de JR. Engagés, émouvants et drôles.

Le « street-art », l’art qui sort du musée, et se retrouve en bas de chez vous. Le street-artist, au grand dam de nos sociétés, va à l’encontre de la notion de propriété. Considéré comme un délinquant lorsqu’il se réapproprie l’espace public, son action, parfois à la limite du vandalisme, va de la peinture élaborée au pochoir, en passant par le collage ou le graffiti. Cette tribune grandeur nature visant un large public, déjà subversif dans le non-consentement, est l’étendard d’artistes contemporains majeurs. Par-delà les frontières, dans ces villes où se côtoie aussi bien l’immeuble hideux que la prouesse architecturale, quelques trublions arrivent des idées plein la tête, tentant d’agrémenter cette anarchie structurelle.

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mercredi, juin 23 2010

Message d'Utopia au CRIF et autres organisations amies d'Israël

Il y a plus caractérisé comme acte de censure que de reporter la programmation d'un film d'un israélien pour programmer à la place le film d'une israélienne en relation directe avec l'actualité. Ce n'est ni un acte de censure ni un acte de boycott mais c'est une façon de manifester un point de vue que, Juif ou non Juif, Israélien ou non, beaucoup d'autres partagent.

Il est temps de cesser de brandir l'anathème et l'insulte pour empêcher d'autres voix de s'exprimer : on n'est ni antisémite ni hanté par la honte de soi parce qu'on n'adhère pas aux convictions du CRIF. Il est malsain, pour faire taire toute expression démocratique contraire, de faire croire que dès lors qu'on critique Israël, on a l'intention de l'exterminer et c'est pourtant l'argument que brandissent la poignée de « boute-feu » bien en cours dans les médias.

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mercredi, juin 16 2010

Un peu plus de soutien…

... du côté des artistes israéliens :

Merci Utopia !

Nous soussignés, citoyens israéliens, cinéastes, enseignants et ouvriers de la culture, nous souhaitons remercier le circuit des salles Utopia pour leur décision de décaler la programmation du film israélien A 5 heures de Paris et de programmer le film Rachel en réaction à l’attaque menée par l’armée israélienne sur la flottille de la Liberté. Rachel, de la cinéaste marocaine-israélienne-française Simone Bitton, raconte l’histoire de Rachel Corrie, une militante américaine de 23 ans écrasée par un bulldozer de l’armée israélienne alors qu’elle se posait en bouclier humain pour les habitants de Gaza. Un des bateaux de la flottille « Free Gaza » repoussée par les bulldozers israéliens portait le nom de Rachel Corrie. La décision du réseau Utopia a été prise au moment où le bateau « Rachel Corrie » faisait route vers la Bande de Gaza sous blocus et alors que la comédie sentimentale A 5 heures de Paris sort dans 50 salles à travers la France.

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mardi, juin 15 2010

L'« affaire Utopia » autour du film israélien : une polémique obscène

Simone BittonTexte publié par Simone Bitton sur son blog de Rue89

Les échos du brouhaha autour de la déprogrammation du film A cinq heures de Paris par le réseau de salles Utopia - et son remplacement par mon film Rachel - me sont parvenus tardivement, plus d'une semaine après le début de cette étonnante polémique. Je suis actuellement au Maroc où j'enseigne à l'école de cinéma de Marrakech, et ne suis bien entendu pour rien dans cette initiative des animateurs d'Utopia, de même que mon producteur ou mon distributeur français , qui me disent avoir simplement remarqué une très légère hausse dans le volume des demandes d'exploitation du film, tant en France qu'à l'étranger, ce qui est tout à fait normal s'agissant d'un film dont le sujet résonne fortement avec l'actualité.

Tout comme Leon Prudovsky (le réalisateur du film déprogrammé), je ne contrôle pas la distribution de mes films , ces choses se passent entre exploitants et distributeurs. Comme lui, il m'est arrivé à plusieurs reprises d'avoir la mauvaise surprise d'apprendre qu'une sortie en salles ou une diffusion télévisée d'un de mes films était annulée ou repoussée afin de laisser place à un autre film, à une rediffusion ou à une émission spéciale suite à tel ou tel événement. Ce sont des choses désagréables qui arrivent souvent dans notre métier, mais s'agissant de A cinq heures de Paris, qui bénéficie d'une sortie française sur une cinquantaine d'écrans, cette déprogrammation n'a rien de dramatique, d'autant que le film sera montré dans les salles Utopia un peu plus tard.

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lundi, juin 14 2010

Eyal Sivan : « Utopia, se réveiller »

Lettre d'Eyal Sivan, Paris 14 Juin 2010.

Cela fait des années que les salles du réseau Utopia accueillent à la fois les films et les débats autour d'importants sujets de société dont la France d'en-haut n'aime pas discuter. Les salles Utopia font le lien entre un cinéma indépendant, les réseaux associatifs locaux et les spectateurs. Mais parmi tous les débats, c'est le conflit israélo-palestinien qui soulève le plus de passions.

Qu'on soit pour ou contre la décision prise par le réseau Utopia de se désengager de la sortie nationale du film israélien A 5 heures de Paris de Leonid Prudovsky en décalant sa sortie de quelques semaines, pour programmer un autre film réalisé par une cinéaste israélienne Rachel, de Simone Bitton, le réseau Utopia doit être salué pour avoir utilisé sa liberté d'action et d'expression.

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vendredi, juin 11 2010

Lettre à Frédéric Mitterrand

Monsieur le Ministre,

Nous aimons les films israéliens, nous les diffusons abondamment, qu'ils soient soutenus par des fonds israéliens ou qu'ils soit indépendants de ces fonds dans leur production, et nous avons depuis toujours organisé une foultitude de débats autour de ces films. C'est dire si nous avons particulièrement été sensibilisés à tout ce qui touche à Israël.

Comment alors rester insensibles aux derniers événements et que faire ? Cesse-t-on d'être un citoyen parce qu'on travaille dans un cinéma ? Alors même que le cinéma, comme les autres moyens de la culture, nous interpelle sans cesse sur la situation du monde, nous incite à agir... Devions nous refuser ce que nous disent les films alors justement que la plupart des cinéastes israéliens manifestent une vive désapprobation quant à l'inhumanité d'une politique qui a trouvé une expression d'une violence extrême au large de Gaza ?

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Communiqué de presse des réalisateur et producteur de Marga et des salles Utopia

Acajou films : Ludi Boeken et Pascal Judelewicz - Utopia : Anne-Marie Faucon et Michel Malacarnet

Le film Marga réalisé par Ludi Boeken et produit en France par Pascal Judelewicz et Ludi Boeken sort en salles le 16 Juin, il est programmé, parmi d’autres salles, dans le circuit Utopia. Ce film raconte l’histoire de Justes allemands , de paysans qui au péril de leurs vies ont sauvés une famille juive en Allemagne pendant la guerre. Une histoire vraie, de gens qui ont dit non à l’horreur. A l’annonce de la décision par le circuit Utopia de déprogrammer le film À 5 heures de Paris, financé en partie par de l’argent public israélien, afin de protester contre les récents événements de Gaza, nous avons été extrêmement choqués et nous avons écrits à Utopia afin de retirer notre film de leurs salles. Un simple acte de solidarité.

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samedi, juin 5 2010

À 5 heures de Paris

Un film de Leon PRUDOVSKY (Israël 2009 1h30 VOSTF). C'est l'histoire d'un amour impossible… tiens donc ? Un film pas polémique pour deux sous, où on ne voit même pas l'oreille d'un Arabe… Distribué par une adorable société de distribution, dont on programme quasi tous les films, il était prévu à Utopia Tournefeuille en sortie nationale le 23 Juin et on s'apprêtait à le caser en bonne place dans la nouvelle gazette que nous sommes en train de fabriquer quand, tout soudain, nous parvient l'écho de l'agression de l'armée israélienne contre les navires pacifistes qui voguaient vers Gaza… je ne vous en dis pas plus, vous avez tous suivi.

Que faire pour manifester de manière un peu visible la réprobation d'un petit cinéma citoyen de rien du tout ? Un petit cinéma qui s'est toujours fait avec enthousiasme le relais de tous les beaux films israéliens et des rares palestiniens diffusés en France, accompagnés de nombreux débats, et qui s'exaspère de voir Israël attaquer, au mépris du droit, des navires transportant du matériel d'urgence et des militants pacifistes réclamant la cessation du blocus de Gaza, cette prison à ciel ouvert dont le beau film Aisheen nous donne encore aujourd'hui une vision désespérante.

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vendredi, juin 4 2010

Samedi 5 juin manifestation pour la fin du blocus de gaza !

Demain samedi 5 juin, à 15h30, on se donne rendez-vous place du capitole, on râle un peu, on refait le monde... et du coup vers 16 h 30, Israël lève le blocus… ça vaut le coup de venir, vraiment.

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