La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
Mercredi 5 mars à 18h45 : projection de Polissons et galipettes suivie à 20h45 du documentaire L’Enfance du hard. La soirée sera accompagnée par Mathieu Trachman, sociologue, chargé de recherche à l’Ined (Institut National d’Études Démographiques), qui travaille sur les questions de genre et de sexualité et a publié Le Travail pornographique (La Découverte, 2013). Le tarif est de 8 euros pour la soirée. Ventes de places pour la soirée à partir du mercredi 26 février (vous pouvez tout à fait voir un seul film aux tarifs habituels).
En collaboration avec l’Université d’Avignon. Soirée interdite aux moins de 18 ans.
Michel REILHAC - film muet France 1920 1h09mn - Un bouquet de 12 petits films muets libertins (c’est à dire très cochons !) et en noir et blanc des années 1900-1920...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Interdit aux moins de 18 ans... et pour cause ! Pour qui appelle un chat un chat et un cul un cul, pas de doute, ces films muets là ne font pas dans le demi-mot ! Rien à voir avec les vidéos pour porno shops d’aujourd’hui qui transpirent les professionnels de la fesse commerciale, le travail de série. Ici, nous nous esbaudissons dans la fesse ordinaire, la vôtre, la mienne, la leur… la fesse amateur qui tremblote, grassouillette, émoustillante, sous les coups de butoir de butors aux quilles maigroulettes, de paillards à la bonne bedaine qui, dans leur hâte de trousser la soubrette, oublient les trois quart du temps d’enlever leurs support-chaussettes. Ils ont, devant une caméra pas toujours approximative, des maladresses d’exhibitionnistes débutants se lâchant néanmoins de bon cœur dans une débauche des sens qui fleure la paillardise de carabins délurés. Les dévergondeurs de nonettes en goguette s’envoient en l’air comme il est dit dans les écrits du divin marquis : on se fout, on se trousse, on décharge tous azimuts... tous les coups sont permis, et toutes les combinaisons possibles, dans l’impudeur la plus totale.
Nos libertins semblent puiser un malin plaisir à braver les interdits d’une époque qui savait encore ce qu’est une soutane, et savourer le moment de la jeter aux orties !… Le sexe, entre femmes comme entre hommes, ne semblait pas plus surprendre que le mélange des sexes. Les saynètes se succèdent, tournant toujours un peu autour des mêmes fantasmes : que deux cousettes, deux nonettes ou autres lingères découvrent entre elles que leurs mignons doigts peuvent s’occuper autrement qu’à tirer l’aiguille... et un monsieur en gilet ou jaquette survient, s’imposant dans les tendres ébats, l’œil égrillard, la moustache en bataille, la quéquette agitée. La fessée a sa place, et l’érotisme se met en scène dans une quotidienneté domestique, où chacun peut s’identifier...
Il n’y a pas plus furieusement cochon que ces petits films courts qui étaient diffusés au début du xxe siècle dans les salons des bordels pour échauffer les sens des messieurs en attente d’une « professionnelle » disponible. De grands cinéastes ou photographes s’essayèrent à la réalisation de ces petits films clandestins... sans pour autant le crier sur les toits. Un siècle plus tard, il est clair qu’on n’a pas inventé grand chose de plus…