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Le blog des profondeurs...
(de champ)

La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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LA STRADA

Ecrit et réalisé par Federico FELLINI - Italie 1954 1h34 VOSTF - avec Giulietta Masina, Anthony Quinn, Richard Basehart...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LA STRADASacré portrait de femme que celui de Gelsomina, vendue par sa mère à Zampano pour dix mille lires. Gelsomina un peu simplette, avec ses yeux grand ouverts sur le monde, qui lui font un minois en permanence ahuri...
La voilà donc, elle la minuscule, partenaire du grand Zampano (rrroulez tambours!), Hercule de bazar qui l’entraîne de foire en foire et de cruelle déception en amère souffrance.
Elle en crève, Gelsomina, de n’être qu’une chose qu’on prend quand on en a besoin et puis qu’on laisse, là ou ailleurs, avec les accessoires, entre son faux nez et sa trompette, dont la musique ne cesse de nous émouvoir...
Gelsomina qui découvre, grâce au «fou» funambule, que la moindre pierre de l’univers ne sert pas tout à fait à rien...
Gelsomina dont toute la marque de son passage sur la terre sera cette petite égratignure sur la carapace de l’inhumain Zampano. Cette petite émotion, plus tard, trop tard, après que Gelsomina a disparu, en entendant fredonner l’air qu’elle jouait sur sa trompette. Pas une bien bien grosse trace mais tout de même... pour un bout de femme qui n’était pas bien grosse non plus...
Gelsomina qui aura pour toujours le visage quasi extra-terrestre de Giuletta Masina...
La Strada, c’est du Fellini première manière, cordon ombilical pas encore tout à fait coupé avec le néo-réalisme, plein de chaleur humaine et de poésie, au sommet de son art et de sa force d’émotion. A voir, revoir et revoir encore... jusqu’à ce que vous puissiez siffloter le thème musical du film sans même y penser (la musique est bien sûr de Nino Rota...)