LA GAZETTE
(à télécharger au format PDF)

NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Séance avant 13h : 5€
Moins de 18 ans : 5€

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

Soutenez Utopia Palmer

La séance du mercredi 30 janvier à 18h15 aura lieu dans le cadre du ciné-club de Frédérique Hammerli. Cette séance est bien entendu ouverte à tout le monde.

LA HUITIÈME FEMME DE BARBE-BLEUE

Ernst LUBITSCH - USA 1938 1h22 - avec Claudette Colbert, Gary Cooper, Edward Everett Horton...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LA HUITIÈME FEMME DE BARBE-BLEUEIl ne faut jamais rater le générique au début d’un film. Car, qui sait si au détour de ce défilé de noms ne nous attend pas une bonne surprise ? Une distribution de choix d’abord : Claudette Colbert et Gary Cooper, par exemple. Couple charmant, promesse d’une histoire d’amour pleine d’élégance et d’auto-dérision : l’une nous a déjà prouvé son talent pour la comédie dans New York-Miami de Frank Capra (1934) ; l’autre n’incarne pas encore le cow-boy à la virilité assumée et peut se permettre de jouer les jeunes premiers naïfs à la James Stewart. Au scénario ensuite un presqu’inconnu en 1938 : Billy Wilder. Dans sa collaboration avec le génial Ernst germe déjà l’esprit d’un Certains l’aiment chaud ou d’une Sabrina. Comment douter avec un tel duo que le film puisse se solder autrement que par une merveilleuse réussite ?

Michael Brandon, milliardaire américain, fait la connaissance de Nicole de Loiselle, aristocrate française désargentée. Ils se marient, mais la jeune femme découvre qu’elle est sa huitième épouse...
Le célèbre épisode du pyjama dont Gary Cooper ne prétend acheter que la veste - ce qui lui vaut d’être traité de communiste ! - est devenu le symbole de la « Lubitsch touch ». Le cinéaste aborde avec légèreté des thèmes censés choquer l’Amérique puritaine. Le code Hays a bien interdit la représentation à l’écran du lit conjugal (d’où l’abondance de lits jumeaux dans la comédie américaine). Comment admettre alors qu’homme et femme partagent un vêtement de nuit ? Chez Lubitsch, le graveleux est là, tout près, masqué par la flamboyance du marivaudage…
La mise en scène de Lubitsch suit ce catalogue exhaustif de positions amoureuses (positions de l’âme, évidemment) avec une invention sans cesse renouvelée : de la French Riviera aux intérieurs gigantesques et luxueux, l’espace se plie aux caprices du cinéaste, devient le symbole des intermittences du coeur. Un pur joyau, intégralement hilarant !