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La Paix, éternelle Utopie ?
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LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
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Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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MIRAÏ ma petite sœur

Mamoru HOSODA - film d'animation Japon 2018 1h40 Version française - Pour les enfants à partir de 8 ans.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

MIRAÏ ma petite sœurnous offre Mamoru Hosoda, qui est sans doute l’un des plus grands réalisateurs d’animation japonais, talonnant les maîtres que sont Hayao Miyazaki et le regretté Isao Takahata. Grâce à son éclectisme, à sa manière moderne, tendre et drôle, d’aborder des thèmes traditionnels comme la filiation, le temps, les rapports entre parents et enfants, Mamoru Hosoda parvient à nous embarquer dans un univers ultra codé tout en sachant créer des images d’une fraîcheur et d’une vivacité incroyables qui séduisent dès les premiers instants.
Miraï, ma petite sœur raconte ainsi, en toute simplicité mais avec une infinie tendresse, les bouleversements de l’arrivée d’un bébé dans la vie d’un petit garçon de 4 ans, Kun, que rien ni personne n’avait préparé à ce cataclysme.

Ce héros haut comme trois pommes vivait paisiblement sa vie d’enfant unique (tous les jouets, tout l’espace, toutes les attentions rien que pour lui) quand sa mère débarque un jour avec un petit animal tout rose, braillant, ne sachant rien faire tout seul et qui s’avère être sa sœur prénommée Miraï (avenir en japonais). Comment accepter cette invitée surprise ? Comment survivre à ce soudain déplacement du centre de gravité familial ? Comment communiquer avec ce machin de chair et de larmes qui ne sait même pas jouer avec un train électrique ?
C’est toute l’épopée du film qui va suivre, au cœur de cette maisonnée, comme s’il s’agissait d’une Odyssée grandiose, l’apprivoisement mutuel du grand frère et de la petite sœur. Sans cesse tiraillé entre l’envie de se débarrasser de Miraï en douce et celle de la serrer dans ses petits bras maladroits, Kun balance constamment entre la réalité et la fantasmagorie, entre ce qu’il vit et ce qu’il ressent. Et pour lui ces deux niveaux sont aussi « vrais » l’un que l’autre, comme sont « vrais » ses voyages dans l’espace et dans le temps. Parce que Kun voyage : il rencontre son grand-père disparu qui lui enseigne à dompter sa peur, un grand-père en pleine jeunesse qu’il reconnaîtra ensuite dans l’album de photos de famille. Mais il discute aussi avec sa petite sœur devenue grande, sa propre mère encore enfant, puis il emprunte un de ces trains dont il est passionné pour un voyage initiatique jusque dans une gare de Tokyo, entre rêve et cauchemar.

Il y a là toute la poésie d’un Totoro, la douceur espiègle d’une Princesse Kaguya et, pour quitter le monde de l’animation, la loufoquerie tendre d’Une affaire de famille, d’un autre maître japonais, Hirokazu Kore-eda.
Vous l’aurez compris, voilà un bijou qui va enchanter petits et grands !