La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
Clint EASTWOOD - USA 2018 1h57 VOSTF - avec Clint Eastwood, Bradley Cooper, Diane Wiest, Laurence Fishburne, Michael Peña, Andy Garcia... Scénario de Nick Schenk d’après le livre de Sam Dolnick.
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À 80 ans bien sonnés, Earl Stone, horticulteur reconnu par ses pairs, est aux abois. Il a pourtant encore fière allure : Earl est ce que l'on pourrait appeler un beau vieux. Il suffit de le voir, dans ses costumes bien taillés, recevoir des prix dans les salons pour ses créations horticoles, serrer des mains, balancer une œillade suggestive aux dames rougissantes pour deviner l'homme qu'il a été. Bien sûr, derrière les apparences, une réalité plus triviale est à l'œuvre et comme tout homme ou presque à son âge, Earl balade quelques casseroles au cul de son pick-up. On comprend vite que sa femme et sa fille ne le portent pas dans leur cœur, qu'il n'a pas vraiment été un mari modèle et encore moins un père présent et affectueux. Il n'y a guère que sa petite fille qui lui accorde encore un peu de crédit. Et puis surtout sa petite entreprise est en faillite : aucun doute, Earl est en banqueroute.
Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf qu'il s'est en fait engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain. Ce que l'on appelle faire la mule. Extrêmement performant, Tata – c'est le nom de code qui va très vite lui échoir et qui veut dire grand-père en espagnol – transporte des cargaisons de plus en plus importantes. Ce qui pousse les chefs du cartel, toujours méfiants, à lui imposer un « supérieur » chargé de le surveiller. Mais ils ne sont pas les seuls à s'intéresser à lui : l'agent de la DEA Colin Bates est plus qu'intrigué par cette nouvelle « mule ». Entre la police, les hommes de main du cartel et les fantômes du passé menaçant de le rattraper, Earl est désormais lancé dans une vertigineuse course contre la montre…
Le film, au-delà du thriller, parle de temps perdu, de seconde chance et de pardon et si La Mule n'a sans doute pas la même puissance narrative que Gran Torino, déjà scénarisé par Nick Schenk, on prend un plaisir certain à suivre les aventures malfamées de cet octogénaire débonnaire et presque inconscient.