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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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Projection unique du film le samedi 23 mars à 10h30 en collaboration avec l’Association Femmes Solidaires et en présence de la réalisatrice Susana Arbizu et de la présidente du Planning familial du Vaucluse. Achetez vos places à partir du 13 mars.

QUAND JE VEUX, SI JE VEUX

Susana ARBIZU, Henri BELIN, Nicolas DROUET, Mickaël FOUCAULT - documentaire France 2019 1h13 -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

QUAND JE VEUX, SI JE VEUXIl y a quarante ans, des milliers de femmes revendiquaient le droit à pouvoir disposer librement de leur corps. Clamant haut et fort « Un enfant, si je veux, quand je veux », elles n’hésitaient pas à parler publiquement de leur corps, de leur sexualité et de leur désir ou non d’être mères. Évoquer de tels sujets dans l’espace public était un acte politique fort.
Où en est-on aujourd’hui, 40 ans plus tard ? On aurait pu penser qu’en se normalisant, l’avortement serait devenu un droit légitime et sa pratique, un acte médical simple. Il n’en est rien… Alors qu’une femme sur trois avorte au moins une fois dans sa vie, l’IVG apparaît toujours comme une concession et non comme un droit à part entière.
Devant un tel constat, des jeunes femmes réaffirment la légitimité de ce droit pour en finir avec les dysfonctionnements qui jalonnent le parcours d’IVG. Rencontrées aux quatre coins de la France, elles racontent en détail leurs expériences intimes et décrivent les obstacles auxquels elles ont été confrontées.
Filmées dans des espaces publics, refusant l’anonymat, ces femmes d’aujourd’hui s’attaquent avec sérénité aux idées reçues et aux représentations négatives qui refont violemment surface. Dénonçant les discours réactionnaires qui cherchent à faire douter et à effrayer, elles nous amènent à repenser les enjeux de pouvoir qui traversent nos corps : pouvoir de la norme sociale, du politique, du médical ou encore de la religion. Autant d’injonctions qui tendent à contrôler les corps, et plus encore les corps féminins.
À travers ce « chœur de femmes », une communauté de mots, d’expériences, et d’histoires s’élabore… Celle-ci se révèle extrêmement précieuse pour toutes les femmes qui vivraient cette expérience dans l’isolement, voire dans la culpabilité. En rendant visibles ces parcours de femmes et à travers des images d’archives inédites, le film s’inscrit dans une lutte féministe menée depuis les années 70. Il nous rappelle combien le combat pour disposer librement de son corps reste, plus que jamais, d’actualité.