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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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NOVECENTO

(1900) Bernardo BERTOLUCCI - Italie 1976 5h18 VOSTF - avec Robert De Niro, Gérard Depardieu, Dominique Sanda, Sterling Hayden, Stefania Sandrelli, Donald Sutherland, Burt Lancaster, Laura Betti... Scénario de Bernardo Bertolucci, Giuseppe Bertolucci et Franco Arcalli. Le film est programmé en deux parties distinctes. Il faut évidemment voir Novecento 1 (2h43) avant de voir Novecento 2 (2h35). Photographie de Vittorio Storaro - Musique d'Ennio Morricone.

Le film est programmé en deux parties distinctes. Il faut évidemment voir Novecento 1 avant de voir Novecento 2

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NOVECENTOLe retentissement international et le succès de scandale du Dernier Tango à Paris en 1972 offrent à Bertolucci la possibilité d’entreprendre un projet extrêmement ambitieux nécessitant des moyens exceptionnels. Le producteur Alberto Grimaldi réunira le plus gros budget de l’histoire du cinéma italien et permettra au jeune auteur de réaliser son rêve : une fresque violente et monumentale sur l’Italie de la première moitié du xxe siècle. Le film s’intéresse en particulier à l’amitié de deux garçons nés le même jour, Alfredo (Robert De Niro), fils de grands bourgeois propriétaires terriens et Olmo (Gérard Depardieu), bâtard d’une famille de métayers.
Bertolucci intègre à son style flamboyant et maniériste l’héritage des maîtres Visconti, Pasolini et même Leone dans un film opératique sur la montée du fascisme et la résistance du prolétariat dans la campagne d’Émilie-Romagne. Le récit comprend de nombreux morceaux de bravoure et des grands mouvements de foule mais c’est dans les scènes intimistes que le réalisateur se montre le plus inspiré, signant de magnifiques moments d’insouciance, d’inquiétude ou d’horreur pure.
Dans un mouvement grandiose, Bertolucci mêle les influences esthétiques d’Hollywood, Cinecittà et Mosfilm, et propose une lecture marxiste de l’histoire de l’Italie de l’année 1901 jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale. Bertolucci oppose à l’élan vital et collectif des paysans le lent pourrissement des classes dirigeantes, minées par le fascisme et diverses perversions associées au désir de puissance et de domination. Au sein de ce groupe, le couple formé par la bourgeoise Regina (Laura Betti) et le contremaître Attila (Donald Sutherland) symbolise le dérèglement monstrueux des sens et une décadence morale totale, tandis qu'Alfredo, témoin réprobateur mais impuissant, fait preuve d’une lâcheté politique coupable.
Bertolucci réunit une distribution prestigieuse et hétéroclite, mélange de stars de Hollywood et des meilleurs acteurs de la nouvelle génération des années 70. Gérard Depardieu, Robert De Niro, Burt Lancaster, Sterling Hayden, Romolo Valli, Dominique Sanda, Stefania Sandrelli, Laura Betti et Donald Sutherland sont inoubliables dans des performances magistrales, terrifiantes ou émouvantes.

Novecento est un chef-d’œuvre d’audace et de beauté, qui n’a rien perdu de son pouvoir de sidération.

(O. Père, arte.tv)