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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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QUI A TUÉ LE CHAT

(IL GATTO) Luigi COMENCINI - Italie 1977 1h50 VOSTF - avec Hugo Tognazzi, Mariangela Melato, Dalila Di Lazzaro, Philippe Leroy, Michel Galabru... Scénario de Rodolfo Sonego et Augusto Caminito. Musique d'Ennio Moricone – Produit par Sergio Leone !.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

QUI A TUÉ LE CHATLes derniers feux de la grande comédie italienne, tendance vitriol. Une satire truculente signée par le grand Luigi Comencini et menée tambour battant par le couple infernal Ugo Tognazzi – Mariangela Melato.
Soit un vieil immeuble légué par leurs parents à un frère et une sœur – entre parenthèses ils se détestent : elle lui pique sa bouffe dans le frigo, il déchire les dernières pages des romans policiers dont elle raffole – qui n'en tirent qu'un maigre profit puisque les loyers sont bloqués. Or un promoteur leur propose une petite fortune pour leur acheter les murs avant de les démolir en vue d'une juteuse opération immobilière. Question : comment faire pour se débarrasser de tous les locataires qui n'ont, bien entendu, aucune envie d'aller payer ailleurs un loyer deux ou trois fois supérieur ?

La situation semble sans issue… jusqu'au jour où leur chat, rôdeur et chapardeur impénitent, est retrouvé mort, empoisonné. Qui peut l'avoir assassiné, sinon un locataire ? Il faut que la police retrouve et emprisonne le criminel, ça fera un premier gêneur de moins… Sauf que le commissaire a d'autres chats à fouetter et les envoie paître sans ménagement.
Qu'à cela ne tienne, Amedeo et Ofelia mèneront eux-mêmes l'enquête. Ce qui leur permettra d'aller voir d'un peu plus près ce qu'il se passe chez leurs encombrants locataires… et d'y découvrir un certain nombre de choses pas très catholiques.
Scénario diabolique, mise en scène virtuose, les auteurs de cette savoureuse comédie s'en donnent à cœur joie pour dénoncer les jeux de l'argent et du pouvoir au sein d'une toute petite bourgeoisie veule et corrompue. Chacun pour soi et le maximum de pognon pour ma pomme, telle est la devise de ces parfaits spécimens d'une société qui fait de l'individualisme égoïste sa règle d'or et transforme les rapport sociaux en lutte sauvage pour la survie. C'est aussi drôle que grinçant.

(d'après A. Remond, Télérama)