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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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En collaboration avec Couleurs d’encre, séance unique le vendredi 31 janvier à 18h15 suivie d’une discussion avec Julien Paolucci, traducteur de littérature coréenne, en charge de la collection Romans et Nouvelles chez De Crescenzo éditeurs.

PRINTEMPS, ÉTÉ, AUTOMNE, HIVER… ET PRINTEMPS

Écrit et réalisé par KIM KI-DUK - Corée du Sud 2003 1h43 VOSTF - avec Oh Young-su, Kim Young-min, Seo Jae-kyung, Ha Yeo-jin, Kim Ki-duk...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

PRINTEMPS, ÉTÉ, AUTOMNE, HIVER… ET PRINTEMPSDeux grandes portes en bois sculptées apparaissent sur l’écran. Quel secret enferment-elles ? Soudain, comme poussées par une main invisible, lentement elles s’ouvrent. Apparaît alors un paysage d’une beauté exaltante. Au milieu d’un lac, au cœur de montagnes recouvertes d’une forêt luxuriante, flotte, immobile, éternel, un temple de bois.
On pourrait, à l’infini, contempler ce paysage qui inlassablement se métamorphose au fil du temps, comme cet enfant qu’un vieux moine élève dans ce havre de paix. Tous deux vivent isolés, coupés du monde extérieur. Seule la barque (ou plus tard la glace en hiver) assure le lien avec la terre ferme, la « civilisation ».
La méditation, les rituels, l’apprentissage des gestes essentiels rythment leur vie jusqu’au jour où arrive, accompagnée par sa mère, une adolescente malade. Elle reste. Le vieux moine tente de la soigner, mais le mal résiste, peut-être a-t-il plus à voir avec l’âme de la jeune fille qu’avec son corps.
L’enfant devenu jeune homme s’enflamme pour la belle…, les jours passent et la jeune femme guérit. Il est temps pour elle de partir et le jeune moine amoureux décide de quitter cet Eden pour aller la retrouver.
Les années passent et l’ex-disciple devenu adulte, presque vieux avant l’âge, reviendra auprès du vieux moine… mais ce sera pour y trouver refuge, pour se cacher... Et le temple est toujours là, immobile sur l’eau calme…
Printemps, été, automne, hiver… et printemps est un conte philosophique sur la condition humaine, sur le cycle sans cesse recommencé de la vie, intimement lié à celui de la nature. Le film sait à la fois être simple et profond, contemplatif et vibrant, doux et cruel, mystique et concret. C’est splendide et fascinant, ça vous illumine et crée en vous un très rare sentiment de sérénité.

Cette projection vient conclure l’exposition Dialogue d’encre installée à la Bibliothèque Ceccano jusqu’au 28 janvier. Julien Paolucci animera un débat sur la façon dont se vit le lien entre les saisons de la nature et la vie des gens dans la culture coréenne contemporaine, et sur le rôle de la calligraphie dans cette fiction contemplative où s’entremêlent l’imaginaire et le réel.