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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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LES NUITS DE CABIRIA

(Le Notti de Cabiria) Federico FELLINI - Italie 1957 1h55 VOSTF - avec Giulietta Masina, François Périer, Amedeo Nazzari... Scénario de Fellini, Ennio Flaiano et Tullio Pinelli.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LES NUITS DE CABIRIACabiria se prostitue pour vivre, dans les quartiers populaires de Rome. C’est pas la vie rêvée, mais ça ne l’empêche pas de garder sa foi dans l’avenir et sa confiance dans l’être humain en général, masculin en particulier : dépouillée par un amant qui tente de la jeter dans le Tibre, humiliée par un acteur de cinéma qui lui fait découvrir la volupté du luxe pour la larguer aussitôt que sa maîtresse en titre revient… Cabiria garde sa soif de vivre et sait préserver le sens de sa propre dignité.

Ébouriffée, bagarreuse et candide, inoubliable bouille de farfadet aux yeux brûlants, la Masina crève les cœurs et l’écran. Encore sous influence néoréaliste, Fellini la lâche ici dans un monde de misère, de béton brut et de terrains vagues, écrasé par un soleil qui dessèche tout, y compris les rêves d’avenir. La nuit, dans l’ombre des trottoirs ou chez les gens riches, l’illusion reprend ses droits. Comme dans cette scène fantastique où, dans un théâtre miteux, un magicien « hypnotise » Cabiria pour lui faire croire à l’amour. Ce moment annonce le Maestro onirique et fantasque que Fellini est en train de devenir, celui d’Amarcord. Sur la musique de Nino Rota, c’est tout un condensé de son œuvre future qui défile ici en arrière-plan.