DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE
Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou ...
La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Également au programme - EFFACER L’HISTORIQUE - VOIR LE JOUR
Avant-première le vendredi 20 mars à 19h30.
Coronavirus : la rencontre est annulée mais la projection est maintenue.
En collaboration avec l’association Contraluz.
(La trinchera infinita) Jon GARAÑO, Aitor ARREGI et José Mari GOENAGA - Espagne 2020 2h27 VOSTF - avec Antonio de la Torre, Belén Cuesta, José Manuel Poga...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
C’est un film sur les désastres de la guerre civile espagnole, sur ces Républicains, qui de 1936 à 1969 (année de l’amnistie franquiste), sont restés littéralement emmurés chez eux pour éviter, dehors, la mort que leur réservait le Caudillo…
Ces hommes appelés « taupes » n’ont plus pu voir le jour, cloîtrés dans de minuscules pièces secrètes aménagées au sein même de leurs maisons, toujours dans l’obscurité, avec la crainte perpétuelle d’être vus et dénoncés par leurs voisins. Et cela dura des années, des décennies, une éternité.
Si l’histoire est ici centrée sur celle d’un homme et d’une femme, elle en représente en réalité des milliers. Ici donc un couple qui, après avoir échappé aux fracas de l’arrestation, s’installe dans un huis-clos avec nous, spectateurs et via la caméra qui se glisse dans chaque fissure d’une vie brisée où transparaissent néanmoins les désirs, les espoirs mais avec toujours au centre et à mesure que la vie se banalise la plus extravagante des anormalités : l’enfermement, la solitude, la douleur amplifiés par la texture visqueuse de l’habitude.
Centré sur le vécu d’un homme enfermé, sans perspective de date de sortie et condamné donc à lui-même, structuré en chapitres, « La tranchée infinie » est focalisé non pas tant sur ce que l’on voit ou montre mais plutôt sur tout le reste. Ce qui compte, c’est la tentative de transformer quelque chose d’aussi intime pour que la plus sombre des solitudes se transforme en une expérience partagée.
Au centre la peur, la panique à l’idée d’être découvert, la terreur qui imprègne chaque geste mais aussi le vide, le bruit et le silence d’où tout peut surgir et de nous faire partager une vie qui ne peut pas être.
Merci à El mundo et à Contraluz
Vous avez dernièrement pu voir Antonio de la Torre dans, entre autres, El Reino, pour lequel il a obtenu le Goya du meilleur acteur, Que dios nos perdone, La Isla mínima, La Colère d’un homme patient…