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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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WHITE RIOT

Rubika SHAH - documentaire GB 2020 1h21 VOSTF - avec The Clash, Steel Pulse, The Selecter, Tom Robinson, Sham 69 et les membres du RAR... Écrit par Ed Gibbs et Rubika Shah.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

WHITE RIOTWhite riot, c’est d’abord une chanson, un tube incendiaire sur trois accords, un hymne punk sorti en 1977 sur le premier album d’un des plus grands groupes de rock anglais de tous les temps : The Clash. Emmené par son leader charismatique, chanteur et guitariste Joe Strummer, le groupe fait souffler un vent de rébellion sur la Grande-Bretagne de l’époque. À travers des paroles contestataires, qui évoquent les classes sociales et les communautés, il incite la jeunesse à se rebeller pour une vraie cause. « Vous plierez-vous aux ordres ou prendrez-vous le dessus ? Allez-vous reculer ou irez-vous de l’avant ? » Le ton est donné, car l’heure est grave.
Dix ans plus tôt en effet, le député conservateur Enoch Powell demande dans un discours l’arrêt immédiat de l’immigration en Angleterre, un appel direct à la haine raciale qui va se propager comme une traînée de poudre dans la culture, la politique et les quartiers populaires du pays. Le 4 juin 1976, dans l’East End de Londres, Gurdip Singh Chaggar, étudiant sikh de 18 ans, est assassiné par de jeunes néo-fascistes. C’est le début d’une série d’agressions racistes contre les populations d’origine indienne et jamaïcaine. L’extrême droite est aux portes du pouvoir.



Le photographe Red Saunders, se sentant trahi en voyant les grandes figures du rock (David Bowie, Eric Clapton, Rod Stewart en tête) faire cause commune avec ces opinions réactionnaires, décide de passer à l’action. En 1976, il crée avec un petit groupe d’artistes et d’activistes dont le graphiste Roger Huddle et la journaliste Kate Webb, le mouvement Rock Against Racism, le RAR. Une protestation farouche contre la pensée dominante qui va s’organiser à travers des actions concrètes : création de fanzines, distribution de tracts, organisation de concerts militants où des groupes de punk et de reggae jouent sur la même scène, sabotage des marches anti-immigration organisées par le National Front.
En avril 1978, à Londres, le RAR et l’Anti-Nazi League organisent le Carnival Against Racism, une marche à travers Trafalgar Square, qui se termine par un concert géant à Victoria Park. À la surprise des organisateurs, c’est presque 100 000 personnes qui participent à cette manifestation, dont beaucoup de jeunes d’à peine vingt ans qui sont venus de loin pour rallier la capitale.

L’aventure de Rock Against Racism, avec The Clash en première ligne, va réconcilier sur des rythmes punk, rock ou reggae, toutes les communautés d’un pays en crise. C’est cette histoire que raconte ce documentaire formidable, une histoire exaltante qui résonne aujourd’hui plus fort que jamais.