DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE
Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou ...
La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Séance unique le mercredi 16 septembre à 18h30. Cette séance viendra clore la première partie de la rétrospective des films de Bo Widerberg et lancera la nouvelle saison du ciné-club de Frédérique Hammerli, professeure de cinéma. Vous êtes toutes et tous bienvenus !
Écrit et réalisé par Bo WIDERBERG - Suède 1963 1h41 VOSTF - avec Thommy Berggren, Emy Storm, Keve Hjelm...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Le second long métrage de Bo Widerberg, originaire du monde ouvrier, revêt des accents nettement autobiographiques. Il s’attache à la description de la vie d’une famille ouvrière au milieu des années trente dans le port de Malmö, ville natale du réalisateur.
Le Quartier du corbeau cible avant tout un épisode de l’Histoire suédoise – versant récurrent chez le cinéaste, qui passe au scanner les état d’âmes d’une époque du romantisme - avec pour arrière-plan les élections de 1936, quand le nazisme toquait aux portes du royaume….
Le père d’Anders sombre dans l’alcoolisme, sa mère travaille dur pour assurer le pain quotidien, et Anders qui refuse cette existence, rêve de devenir écrivain.
Le moment de l’action est doublement remarquable, puisqu’il correspond à la fois au premier grand succès électoral de la social-démocratie qui va si profondément influencer le pays et à l’éclosion d’une littérature exceptionnelle, celle des écrivains prolétariens, dont les œuvres ont aujourd’hui encore une valeur exemplaire.
À chaque époque ses cicatrices, et le cinéma de Widerberg aime en épouser les anfractuosités faisant du Quartier du corbeau un film rugueux comme une plaie sèche, où la beauté coagule discrètement entre les échancrures.