LA GAZETTE
(à télécharger au format PDF)

NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Séance avant 13h : 5€
Moins de 18 ans : 5€

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

Soutenez Utopia Palmer

ARIZONA JUNIOR

(RAISING ARIZONA) Écrit et réalisé par Joel et Ethan COEN - USA 1986 1h34mn VOSTF - avec Holly Hunter, Nicolas Cage, John Goodman, Trey Wilson, William Forsythe, Frances McDormand...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

ARIZONA JUNIORDeux ans près leur coup d’essai aussi sulfureux que mémorable, j’ai nommé Blood simple (1984), les encore débutants frères Coen enchaînèrent pied au plancher avec cette franche comédie, turbulente et décapante, grand coup de pied rigolard dans la fourmilière de l’Amérique profonde, de ses valeurs et de ses désirs. Blood simple a été réédité il y a deux ans, il est donc imparablement logique que l’assez méconnu Arizona Junior débarque sur nos écrans en cet été 2020.

C’est d’abord l’histoire d’une rencontre. Grandiose, la rencontre, homérique ! A ma gauche : Herbert I. McDunnough, plus connu sous le diminutif de Hi (prononcer Aïe !), grand garçon pas compliqué pour un sou, le cœur sur la main, malheureusement affligé d’un penchant pour les hold-up répétitifs et foireux. A ma droite : Edwina (appelez la Ed), une femme policier à qui on ne la fait pas, qui consacre son intelligence, vive, et son énergie, durable, à son boulot tout en attendant de rencontrer un prince raisonnablement charmant. Comme chacun devrait le savoir, la cérémonie de la photo anthropométrique, à condition de la pratiquer très régulièrement, ça crée des liens. C’est donc assez naturellement qu’Ed et Hi se retrouvent à dire oui devant Monsieur le Maire. Ed renonce à ses néfastes activités, trouve un job en usine (où il n’est pas dépaysé puisqu’il y retrouve l’ambiance chaleureuse de la prison…) et loue un pavillon 100 % préfabriqué, en prévision de la naissance du premier petit McDunnough, qui ne saurait tarder. Hélas ! Ed s’avère stérile, et les institutions sociales psycho-rigides refusent au couple le bonheur d’adopter un enfant. Ed déprime, Hi sent le démon du hold-up le chatouiller de nouveau : il faut réagir ! C’est alors que naissent, dans l’opulente et relativement voisine famille Arizona, des quintuplés. Ed et Hi s’insurgent, crient à l’injustice : comment est-il possible que les Arizona touchent 5 rejetons d’un coup alors qu’eux n’ont pas droit à un, même petit ? Leur résolution est vite prise : ils vont enlever un des bébés Arizona ; un de plus ou de moins, les parents suréquipés n’y verront que du feu…

Mais à l’instant même où Arizona junior fait son entrée vagissante dans le home sweet home des McDunnough, les ennuis se mettent à pleuvoir. Et ce ne sera pas une petite averse, je ne vous dis que ça…