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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
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Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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SUITE AU COUVRE FEU, ANNULATION DE LA PROJECTION DU SAMEDI 31 OCTOBRE.
Mais pas d'angoisse ! Nous trouverons bien l'opportunité de vous présenter ce film ultérieurement.

LES HORREURS DE FRANKENSTEIN

(Horror of Frankenstein )
Jimmy SANGSTER 1970 GB 1h35 VOSTF avec Ralph Bates, Veronica Carlson, Kate O’Mara, Dennis Price. Scénario de Jimmy Sangster et Jeremy Burnham, d’après les personnages créés par Mary Shelley.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)


« A Hammer Film », de la fin des années 50 au début des années 70, ces trois mots, placés en ouverture de générique, constituaient un label de qualité, garantie d’une direction artistique raffinée, d’une réalisation efficace, au service d’un scénario subtil et transgressif, peuplé de quidams ténébreux et de demoiselles plus ou moins évaporées.
Le règne de la Hammer advint en 1957 avec Frankenstein s’est échappé, adaptation du roman de Mary Shelley, écrite par Jimmy Sangster. Succès oblige, le studio londonien produira sept Frankenstein, dont six interprétés par Peter Cushing qui, d’épisode en épisode, campe un génie gagné par la misanthropie. En 1970, la Hammer décide de renouveler la série. Le dépoussiérage est confié à Jimmy Sangster.
Pour ses retrouvailles avec le mythe, le scénariste, désormais réalisateur, revient au canevas originel. Victor Frankenstein, jeune médecin surdoué, donne la vie à un patchwork de cadavres. Celui-ci possède la stature de Dave Prowse qui, quelques années plus tard, atteindra l’anonymat mondial sous le masque de Darth Vador. A ses côtés Dennis Price compose un « Body Snatcher » onctueux à souhait. En harmonie avec le « Dress Code » maison, Véronica Carlson et Kate O’Mara, rivalisent d’aplomb, d’atours et de décolletés.
Mais c’est Ralph Bates qui concentre l’attention. Son Frankenstein est un scientifique pragmatique et amoral, doublé d’un dandy manipulateur, étranger à toute empathie. Ce cynisme désinvolte imprègne le film d’une humeur singulière et somme toute typically british, plus proche de la fable sardonique que de la fantasmagorie romantique.
Œuvre à la fois brillante et crépusculaire, Horror of Frankenstein apporte sa résolution à la dialectique créateur-créature. Car dans cette histoire, le seul monstre (et le seul intérêt) c’est le docteur. (Michel Flandrin)

PS : Entre 1970 et 1973, Ralph Bates apparaît dans plusieurs Hammer Films dont un vrai chef-d’œuvre que votre cinéma vous projettera sous peu…