La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
Également au programme - CHUNGKING EXPRESS - HAPPY TOGETHER - LES CENDRES DU TEMPS Redux - NOS ANNÉES SAUVAGES
Écrit et réalisé par WONG Kar-wai - Hong Kong 1995 1h36 strong>VOSTF - avec Leon Lai, Takeshi Kaneshiro, Charlie Young, Michelle Reis...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Un tueur à gages en a assez de tuer. Une jeune femme lui sert d’agent et rêve qu’il tombe amoureux d’elle. Une autre jeune femme veut se venger d’un amour déçu. Une troisième rêve du grand amour. Un garçon muet déambule dans les rues. Les anges déchus sont romantiques, insomniaques et survoltés. On les croise à Hong Kong la nuit… La parole à Wong Kar-wai : « On a filmé de nuit, ce qui est préférable à Hong Kong car la ville est bien trop agitée pour pouvoir y tourner de jour. C’est pour ça que les habitants de Hong Kong trouvent que, dans mes films, la ville est étrangement calme. On a tourné sans la moindre autorisation, ce qui précipite le rythme du tournage et à ajoute à la pression. J’aime bien ça… »
Wong Kar-wai pousse plus loin encore que dans ses films précédents sa recherche visuelle et graphique, joue avec le temps : mouvements décomposés, accélérés ou ralentis, objectif grand angle, déformations, montage abrupt. L’ambiance est claustrophobe, oppressante. On sortait joyeux de Chunking express, ici c’est la mélancolie qui nous tient compagnie, c’est bien aussi.