La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
La Ménardière : un habitat partagé en construction…
À Bérat, à mi-chemin entre l’Ariège et Toulouse, la Ménardière est un beau domaine aux multiples possibilités. Acquis en 2019 par une douzaine de personnes au bord de la retraite qui refusaient le destin peu folichon, que nos sociétés réservent à leurs vieux : ni solution privée au coût e...
Également au programme - GUEULE D’AMOUR - L’AMOUR D’UNE FEMME - L’ÉTRANGE MONSIEUR VICTOR - LE CIEL EST À VOUS
Jean GRÉMILLON - France 1949 1h32 - avec Suzy Delair, Fernand Ledoux, Paul Bernard, Michel Bouquet... Scénario de Jean Anouilh et Jean Bernard-Luc.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Dans un village breton du bord de mer, le riche commerçant Jock le Guen (Fernand Ledoux) revient de la ville avec sa maîtresse Odette (Suzy Delair) qu’il installe chez lui et compte bien épouser. La jeune femme a du mal à brider ses élans sensuels et s’offre au châtelain du village, Julien de Keriadec (Paul Bernard), surnommé « Pattes blanches » à cause de ses guêtres et qui vit reclus dans le domaine familial à l’abandon, puis à l’asocial Maurice (Michel Bouquet), bâtard illuminé qui rumine son ressentiment envers les habitants du village, en particulier Jock et Julien qui n’est autre que son demi-frère…
Malgré sa noirceur et sa galerie de personnages pittoresques, Pattes blanches échappe aux conventions d’un certain cinéma français caractérisé par son pessimisme et sa misanthropie. Loin d’être un représentant d’un réalisme poétique tardif, Grémillon s’inscrit dans un véritable cinéma de la cruauté, porté par une inspiration lyrique, tellurique et même baroque.
(O. Père, arte.tv)