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DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE
Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou ...

La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

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En collaboration avec l’AFIA dans le cadre du Cinechiacchiere, séance unique le samedi 29 janvier à 9h45 suivie d’une discussion en italien. Cette projection est bien sûr ouverte à tout le monde.

NOS PLUS BELLES ANNÉES

(GLI ANNI PIÙ BELLI) Gabriele Muccino - Italie 2020 2h17 VOSTF - avec Pierfrancesco Favino, Micaela Ramazzotti, Kim Rossi Stuart...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

NOS PLUS BELLES ANNÉESGabriele Muccino est un homme de défi et d’ambition, il se lance avec Nos plus belles années dans une aventure cinématographique de grande ampleur : raconter, à travers la vie de quatre amis, l’histoire de l’Italie des années 80 à aujourd’hui. Une fresque, le portrait d’une génération, un album de famille.
Nos plus belles années retrace le parcours de quatre adolescents, qui vivent ensemble des moments importants, se perdent de vue, se retrouvent, s’aiment, se disputent et vieillissent jusqu’à devenir les « quinquas » de notre époque. Partageant des événements, à la fois personnels et historiques, les quatre protagonistes prennent alors des allures de symboles. Ils sont les « représentants du peuple italien » selon Muccino, dans leur grandeur et leur faiblesse, leurs réussites et leurs déboires mais toujours avec fougue et intensité.
« Il y a énormément de moi dans chacun d’entre eux (les personnages). Il y a un peu de moi aussi dans les personnages moins positifs du film. Je suis partout, je les ai tous connus. » développe le réalisateur.
Giulio, parti de rien, devient un riche avocat, contraint de marier la fille de son « patron », il se perd dans une vie qui n’est pas la sienne. Paolo, rêveur, ornithologue à ses heures, devient professeur vacataire et s’occupe de sa mère malade, il lutte pour garder son intégrité. Riccardo, élevé par une famille hippie, devient un journaliste endetté, abandonné par sa famille et avec pour tout bagage sa vieille voiture, il garde son enthousiasme malgré ses échecs. Et Gemma, orpheline, rebelle, désespérée, devient une anti-héroïne qui se heurte aux obstacles de la vie et se raccroche au moindre regard ou sourire porté sur elle pour retrouver un peu de vitalité.

Giulio, Paolo, Riccardo et Gemma font référence aux quatre personnages de Nous nous sommes tant aimés ! de Ettore Scola en 1974. Même structure narrative, mêmes regard caméra et voix off en soutien, car le film de Muccino commence lorsque celui de Scola se termine. Il s’autorise cependant quelques remaniements pour mieux cadrer avec notre époque, surtout pour les personnages de Paolo et Riccardo, celui de Giulio restant quasi identique à celui de Giani du film de Scola (inoubliable Vittorio Gassman !).
« C’est une génération qui vit dans l’ombre de celle décrite dans Nous nous sommes tant aimés !. Celle que nous avons vécu n’a rien à voir avec celle qui a grandi dans l’après guerre, qui a fait des révolutions, vécu de grands idéaux et le boom économique, nous avons été écrasé par cette génération. Le film de Scola a été très formateur, il a été le point de départ, mais ensuite j’ai pris des chemins très différents par rapport à l’original et je crois l’avoir fait de manière très honnête. »

Pour le réalisateur, courageux ou faibles, ses anti-héros d’aujourd’hui se caractérisent par une énergie sans faille, ils dansent, pleurent, se fâchent dans une sorte de violence sourde, toujours prêts à imploser mais aussi à lever leurs verres « aux choses qui font du bien ». il se démarque par une grande mobilité de la caméra, rapidité du montage et direction d’acteurs au bord de la crise de nerf, il y a de la frénésie, de l’énergie, et du sentiment. Du mélodrame familial ou amical toujours appuyé par une chanson qui se transforme en tube de l’année. La note positive est portée par la jeunesse, la nouvelle génération, et le fils de Muccino, acteur dans le film, traverse le pont Sant’Angelo au bras d’une jeune fille, de dos, clin d’œil à Charlie Chaplin, et fin du film. La boucle est bouclée.

(D’après italieaparis.net)

Cinechiacchiere, que l’on pourrait peut-être traduire par Cinécausette, est un moment après la projection où l’on peut causer du fillm avec des membres de l’AFIA (Association Franco Italienne Avignon)... esclusivamente in italiano ovviamente !