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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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Séance le lundi 17 janvier à 18h00.

LA RIVIÈRE

Tsai MING-LIANG - Taïwan 1997 1h55VOSTF - avec Lee Kan-sheng, Miao Tien, Lu Hsiao-ling, Chen Chao-jung, Chen Shiang-chyi...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LA RIVIÈRELa beauté peut être douloureuse, elle n’en est que plus irradiante, l’émotion peut être éprouvante, elle n’en est que plus intense.
La Rivière est le long parcours du combattant d’un jeune homme en proie à une douleur incurable. En faisant culminer une intensité névrotique et contemplative, en affrontant le tabou suprême de l’inceste, Tsai Ming-liang parvient à rendre brûlant son froid regard d’esthète.
De l’eau et des corps partout. Un corps, en particulier, et de l’eau sous toutes ses formes : rivière, douches, saunas, fuites d’eau torrentielles, larmes. Métaphore posée dès le départ avec la scène du tournage d’un film dans le film, où un jeune étudiant, Xiao-kang (Lee Kang-sheng), est prié de remplacer un mannequin en plastique, que la réalisatrice ne trouve pas convaincant dans son rôle de cadavre dérivant sur la rivière polluée du titre. Autrement dit, le jeune mort-vivant dont nous allons suivre le parcours accidenté se laisse flotter sur un monde pollué, au « propre » comme au figuré.

Mais en pointillé le film raconte l’histoire de toute une famille disloquée confrontée à un mal mystérieux et à une fuite d’eau qui prend des allures de grande crue… C’est cette fable cruelle que raconte La rivière

(avec l’aide de Vincent Ostria des Inrocks)