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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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AS TEARS GO BY

WONG Kar-wai - Hong Kong 1988 1h45 VOSTF - avec Andy Lau, Maggie Cheung, Jacky Cheung, Alex Man... Scénario de Wong Kar-wai et Jeffrey Lau.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

AS TEARS GO BYQuand Wong Kar-wai réalise en 1988 As tears go by (« Ainsi vont les larmes »), premier des dix longs métrages qu’il a tournés à ce jour, il est déjà implanté depuis sept ou huit ans dans le monde du cinéma de Hong Kong, assistant de production puis auteur d’une cinquantaine de scénarios – dont il n’a signé qu’une douzaine. La mode est alors aux films de gangsters, après le succès du Syndicat du crime de John Woo. Wong Kar-wai décide alors de s’inspirer de ses aînés américains, et en particulier du Mean streets de Martin Scorsese, qui l’a durablement impressionné.

Petit gangster de Hong Kong, Wah (Andy Lau) se partage entre son boulot habituel, le recouvrement de dettes, et la nécessité de veiller sur son acolyte, Fly (Jacky Cheung), tête brûlée au comportement erratique, qui se met dans des situations impossibles en empruntant sans arrêt de l’argent qu’il ne peut jamais rembourser. Et bien évidemment les prêteurs ne sont pas des enfants de chœur… Cette vie déjà passablement déréglée est définitivement bouleversée quand Wah doit héberger sa jeune cousine Ngor (Maggie Cheung), qui vient à Hong Kong pour passer des examens universitaires.
Wah entame alors un épuisant va-et-vient entre son amour naissant pour Ngor, qui pourrait être la perspective d’échapper à sa vie de petit malfrat, et sa fidélité à son « frère » de gang, cette andouille de Fly, tabassé à répétition par les hommes de main de Tony, un gangster prétendument plus haut placé dans la hiérarchie criminelle hongkongaise…
Wah va devoir choisir entre deux destins.
Les premiers pas de Wong Kar-wai comme réalisateur sont déjà enthousiasmants, on retrouve son incroyable talent à créer des ambiances envoûtantes, son sens du cadre et du rythme, sa manière de filmer Hong Kong la nuit, son romantisme lyrique, sa complicité avec des actrices et acteurs charismatiques. Invisible depuis des lustres, présentée ici dans une magnifique copie restaurée, une vraie et grande découverte.