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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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Projection unique le jeudi 14 juillet à 11h, suivie d’une rencontre avec Charles Silvestre des Amis de l’Humanité.

GERMAINE TILLION PAR ELLE-MÊME

Association GERMAINE TILLION - France 2020 1h03 -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

GERMAINE TILLION PAR ELLE-MÊMEUn film évoquant le parcours de cette grande dame décédée en 2008, à l’âge de 100 ans, qui, selon Tzvetan Todorov, président de l’association Germaine-Tillion, a su « traverser le mal sans se prendre pour l’incarnation du bien ». Ce film nous fait découvrir un destin exemplaire, où s’incarnent passion de connaître et volonté d’agir, lucidité et compassion, gravité et humour.

Presque un siècle d’énergie, de batailles, de rencontres, de souffrances vécues, vues, et de bienveillance indéracinable : tout cela ramassé en une petite bonne femme au regard vif et au verbe direct. Elle a à peine plus de 25 ans lorsque, jeune étudiante en ethnologie, elle s’embarque pour l’Aurès, en Algérie, crapahutant sur les sentiers de montagne à dos de mulet, plantant sa tente auprès des villages des Chaouias, palabrant avec les chefs de douars… Cinq ans de missions dont elle rapportera une intime connaissance des sociétés berbères et, au-delà, des socles de la civilisation méditerranéenne.

Dès juin 1940, elle entre dans la Résistance en créant le réseau du musée de l’Homme. Elle est arrêtée en 1942 et déportée en 1943 à Ravensbrück. Est-ce son œil d’ethnologue ? Son tempérament ? Elle ne cessera ensuite de vouloir comprendre au fond le système concentrationnaire. Elle enquête sur les crimes de guerre nazis, alerte l’opinion, dès 1951, sur les camps soviétiques et s’engage contre la torture en Algérie. Une Algérie à feu et à sang qu’elle tentera sans relâche de penser et de panser. Au terme de son œuvre, Germaine Tillion se penche à nouveau sur ses travaux de jeune fille, en 1934 en Aurès. Comme si tout était là, déjà et encore. Il était une fois l’ethnographie est le livre opiniâtre d’une femme de terrain. Celui de l’ethnographe qu’elle n’a jamais cessé d’être : regardant, écoutant passionnément, habitée par l’indécrottable soif de comprendre. (Merci à Catherine Potevin, Télérama)