DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE
Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou ...
La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Également au programme - CE PLAISIR QU’ON DIT CHARNEL - LA DERNIÈRE CORVÉE
(Police frontière) Tony RICHARDSON - USA 1982 1h48 VOSTF - avec Jack Nicholson, Harvey Keitel, Valerie Perrine, Warren Oates... Scénario de David Freeman, Walton Green et Deric Washburn.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Garde-frontière désabusé fraîchement installé à El Paso, à la frontière mexicaine, Charlie (Nicholson) est chargé de la sale mission de reconduire les migrants de l’autre côté du Rio Grande. Entre la pression de ses collègues et la frénésie consumériste de sa femme, il se laisse entraîner dans un trafic lucratif...
The Border met en parallèle ce lieu de transit consacrant l’exploitation de la misère humaine et la prise de conscience progressive du protagoniste : alors qu’il a été instrumentalisé par un système inique, Charlie, indigné jusqu’à la nausée, se hisse au-dessus de sa condition et se retourne contre ses pairs. Comme chez Sidney Lumet auquel on songe parfois, le film fustige une corruption systémique au sein de cette unité de la police qui semble pouvoir agir en toute impunité.
Jack Nicholson livre ici l’une des prestations les plus nuancées de sa carrière. Bloc de granit insondable au début du film, il fend peu à peu l’armure pour s’humaniser devant la caméra de Richardson (l’un des initiateurs du Free Cinema anglais au début des années 60). À ses côtés, Harvey Keitel campe avec jubilation un type cupide et cruel. Une œuvre méconnue et forte qui reste d’une étonnante actualité.(F. Garbarz)