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Chiche, on achète… Tous ensemble, pour que Rosmerta continue !
L’association Rosmerta est un centre social autogéré pour jeunes réfugiés, qui occupe depuis décembre 2018 un bâtiment du diocèse, au centre d’Avignon. Rosmerta lance une SCI (Société Civile Immobilière) citoyenne pour acheter sa propre maison.  Rejoignez l’aventure !L’objectif est de recueillir ...

La LDH, attaquée, appelle au combat pour les libertés et la démocratie
Le ministre de l’intérieur menace de lui supprimer ses subventions, la première ministre lui reproche ses « ambiguïtés », d’autres polémistes de droites extrêmes leur faisant écho.Si on peut reprocher quelque chose à la LDH, c’est la constance de ses positions et de ses combats. Créée en 1...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

Augmentation en vue…
Voilà, c’est maintenant, on ne peut plus reculer. Tout augmente, Utopia doit s’y résoudre aussi.  Plus de cinq ans (octobre 2017, la fois d’avant c’était mai 2013) que nos tarifs sont inchangés. Malgré l’inflation, la crise des subprimes, les sécheresses, les inondations, le mildiou, la dispari...

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UN JOUR SANS FIN

(GROUNDHOG DAY) Harold RAMIS - USA 1993 1h43 VOSTF - avec Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott, Stephen Tobolowski... Scénario (jubilatoire) de Danny Rubin et Harold Ramis.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

UN JOUR SANS FINLorsque Groundhog Day (littéralement Le Jour de la marmotte) est présenté au public en 1993, Harold Ramis et Bill Murray sont surtout connus pour leurs rôles dans Ghostbusters – SOS Fantômes. Plutôt rigolo mais pas spécialement le specimen du film d’auteur ou de la finesse d’écriture. Il faudra attendre dix ans et Lost in translation pour que le génial Bill devienne pour toujours notre Droopy préféré. Nous sommes donc ici en présence d’une « petite » comédie sortie dans une indifférence à peine polie et devenue cultissime, au fil des années et des visions – essentiellement sur plus ou moins petits écrans, le film n’a jamais été réédité en salles depuis sa sortie. Cet été 2022 est donc l’occasion rêvée de (re)voir Un jour sans fin grandeur nature et de constater à quel point le film est toujours aussi épatant.

Pas de doute, Phil Connors est un type imbuvable. Et c’est un euphémisme ! Sous prétexte qu’il annonce la pluie et le beau temps sur une grande chaîne câblée de la région de Pittsburgh, sa tête a fini par gonfler comme un ballon sonde… Grognon, jamais content, traitant ses quelques aficionados avec un insupportable dédain. Même pas foutu de goûter le charme et l’intelligence de sa collègue de chaîne Rita (merveilleuse Andie MacDowell), tellement il est exclusivement préoccupé de son nombril et présentement furieux que ses patrons l’expédient, en ce 2 février (comme tous les ans d’ailleurs), à Punxsutawney, paisible (encore un euphémisme) bourgade de la Pennsylvanie profonde, pour commenter en direct le réveil de la marmotte, censé coïncider avec les premiers balbutiements du printemps… C’est, il faut bien le dire, une fête idiote, comme beaucoup de fêtes de ce genre : il y a fatalement une poignée de notables locaux qui viennent bêtifier leur numéro habituel… Ce n’est pas propre aux USA, on connaît bien ça dans nos contrées… On extirpe une marmotte à moitié sonnée d’une boiboîte, on lui beugle dans les esgourdes, et on prétend avec l’air le plus niais possible que c’est l’hiver qui, en partant, l’a pincée pour la réveiller… Que le Bill Murray n’en ait rien à cirer et rechigne à s’y coller, on peut tout à fait le comprendre… mais ce n’est tout de même pas une raison pour tirer la tronche à l’Andie qui l’a bien mignonne, elle, sa trombinette.
Dans la soirée, au terme de cette journée de folles réjouissances, une tempête de neige coince l’équipe de télé à Punxsutawney, la contraignant à passer la nuit sur place. Et le lendemain, lorsque sonne le réveil de Bill… c’est à nouveau le 2 février qui recommence… Mêmes mots, mêmes rencontres, mêmes images… Persuadé que son mental s’est déglingué dans la nuit, il traverse une journée bourrée d’angoisses bien légitimes et finit cependant, toujours coincé par la neige, par s’endormir dans le petit lit de son petit hôtel, pour se réveiller… le 2 février ! Bill doit bien se rendre à l’évidence qu’il n’est pas dingo du tout (c’est la bonne nouvelle) mais que, par un étrange phénomène, il est enfermé (c’est la mauvaise) dans une boucle du temps…

Au fil des 2 février, il va alors passer par tous les états d’âme, tester tous les comportements possibles et finir par savoir par cœur, à la seconde près, le rôle de chacun, prévoir l’instant où le serveur va lâcher son plateau…, etc. Et inventer toutes les perturbations possibles, de plus en plus fort, de plus en plus gros… mais quoi qu’il fasse d’énorme, de calamiteux, de scandaleux, le lendemain sera toujours la veille… enfin, aujourd’hui : 2 février, jour de la marmotte… Autant vous dire qu’un truc pareil, ça vous change un homme ! Pour le meilleur peut-être…