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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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WILD MEN

Thomas DANESKOV - Danemark 2022 1h42 VOSTF - Avec Rasmus BJERG, Zaki YOUSSEF, Bjørn Sundquist, Sofie Grabol... Scénario de Thomas Daneskov et Morten Pape.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

WILD MENAh le retour à la nature, aux sensations vraies, aux réflexes archaïques de chasse, de cueillette et de pêche… que ne donnerait-on pas pour avoir une journée, une semaine, un m… (heu non, faut pas pousser quand même) pour se reconnecter avec les éléments. Ressentir le souffle du vent dans ses cheveux, humer le parfum de la terre de bruyère, éprouver dans sa chair le froid glacé de l’eau vive d’un ruisseau. Et oublier, enfin et en vrac : les factures à payer, ses milliers d’amis virtuels, son chargeur de téléphone portable, son insupportable collègue de bureau, son conjoint, ses gosses…
Oublier aussi qu’il faut faire de l’exercice pour rester en forme, ne pas manger trop sucré trop salé et se laver les mains 52 fois par jour. Oublier qu’il faut boire l’alcool avec modération et ne pas fumer, prendre soin de ses artères coronaires et surtout aller au resto pour la Saint-Valentin. Et si, en plus, on est un homme, on partira aussi pour oublier qu’il faut rester fort et fier, ne pas montrer ses fragilités, ne pas pleurer.

En route pour un séminaire de cohésion d’équipe, Martin, quadragénaire en surpoids physique et psychologique en profite pour prendre la tangente et s’enfuir loin de la civilisation. Affublé d’un costume de viking, il est bien décidé à reprendre le contrôle de son existence. Car à force d’injonctions, d’obligations, de responsabilités, il s’est peu à peu éteint. À force de ne pas oser dire non ou merde, il s’est totalement coupé de ses émotions, de ses envies et n’est plus que la vague réplique anesthésiée de celui qu’il aurait aimé être. Mais les habitudes ont la vie dure, et le décalage entre le concept séduisant d’autosuffisance alimentaire et la chasse au tir à l’arc est abyssal. Et si l’homme apprécie le calme apaisant de la nature, la « grandiosité » des paysages (bah oui, c’est très très beau ici) et cette solitude, il n’en demeure pas moins complètement paumé, sur la carte, dans sa tête, dans son cœur. Mais Martin ne va pas rester seul très longtemps : sa route va croiser celle de Musa, un fugitif blessé, recherché par les autorités mais aussi par ses anciens complices, éclopés mais très très motivés.
Leur odyssée les mènera aux confins de la forêt norvégienne, à la rencontre de policiers désœuvrés et totalement à côté de leurs pompes eux aussi, de vikings plus vrais que nature, d’un lapin épris de liberté et d’un couple au bord de la crise. Pour un mec qui voulait être peinard, ça fait beaucoup de monde quand même.

Comédie nordique qui coche tous les codes, déjantée, décalée avec des personnages drôles malgré eux, maladroits et terriblement humains, Wild Men n’est pas sans rappeler Fargo (comparaison un peu usée jusqu’à la corde mais qui fait sens) pour l’humour un peu saignant. Les amateurs de polar retrouveront dans le personnage du vieux flic en pré-retraite une figure emblématique du genre. Allez, il ne vous reste plus qu’à couper votre téléphone et enfiler votre peau de bête.