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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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VITTORO DE SETA

Également au programme - LE MONDE PERDU

BANDITS À ORGOSOLO

Vittorio DE SETA - Italie 1960 1h32 VOSTF - avec des interprètes non professionnels... Scénario de Vera Gherarducci et Vittorio De Seta.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

BANDITS À ORGOSOLODeux ans après y avoir tourné deux courts métrages documentaires (qu’on peut voir dans le programme Le monde perdu), De Seta, pour son premier long métrage de fiction, revient sur la terre sarde au nom antique et éloquent de Barbagia, pour barbarie donc. Ils naissent tous menteurs ! Accompagné de ses brebis et de son petit frère, un berger hors-la-loi est en cavale, accusé, de façon totalement arbitraire, d’un vol de cochons et du meurtre d’un carabinier.
Dans un noir et blanc à la fois terrestre et spirituel, tantôt doux et tantôt durement contrasté, De Seta nourrit un regard marginal à l’égard de cette terre archaïque car hostile, méprisée car difficilement contrôlable par l’État, et livre l’évidence, lucide et désespérante : la société fabrique de toutes pièces ses bandits. Et Giuseppe de demander à son grand frère : « Comment ils font pour te mettre en prison si tu n’as rien fait ? » « Ils font un procès. Là, ou sur le continent. »

Résolument néoréaliste, De Seta recompose dans cette fiction minimaliste la réalité sociale d’un berger sarde, ne manquant pas de nous offrir des scènes d’une beauté brute et sans détour, qui montrent, cadrés de très près, les pieds qui dansent les musiques populaires, les mains des femmes qui fabriquent le pain ou celles du berger le fromage. (Une petite pensée pour notre cher Alain Cavalier). Un petit chef-d’œuvre.