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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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LA MORT D’UN BUREAUCRATE

Tomas GUTIÉRREZ ALEA - Cuba 1966 1h24 VOSTF - avec Salvador Wood, Silvia Planas, Manuel Estanillo, Gaspar De Santelices... Scénario d’Alfredo L. Del Cueto, Ramon F. Suarez et Tomas Gutiérrez Alea, sur un argument de Mario Ganzalez.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LA MORT D’UN BUREAUCRATEC’est une satire aussi féroce que réjouissante des tares naissantes du régime castriste, réalisée par une figure centrale du cinéma cubain. Pour ne citer que quelques titres de référence, Tomas Gutiérrez Alea, disparu en 1996, est l’auteur de La Ultima cena (1976), Fraise et chocolat (1993) et Gantanamera (1995).
Tout commence par les obsèques officielles d’un « prolétaire exemplaire et bien plus encore » qui a bien mérité de la nation puisqu’il a inventé, « dans sa ferveur révolutionnaire », une machine à fabriquer des bustes commémoratifs à la chaîne : ceux de José Matti, héros de la guerre d’indépendance contre les Espagnols… Ironie du destin : Francisco est mort broyé par la glorieuse machine qu’il a créée !
Après les obsèques, la veuve découvre que son défunt a été enterré avec son livret de travail, indispensable viatique pour se faire établir une pension. Une seule solution : exhumer la dépouille du détenteur du livret ! C’est le neveu qui sera chargé d’obtenir l’autorisation d’exhumation. Début d’une course d’obstacles, d’un ministère à l’autre. Tel un Joseph K., le jeune homme se heurte à l’ignorance et à l’incompétence satisfaite des bureaucrates à cheval sur le règlement. Faute d’autorisation adéquate, il devra s’entendre avec des fossoyeurs serviables pour une exhumation nocturne. Mais il n’est pas au bout du casse-tête kafkaïen, loin de là !

Subversion de l’humour noir, avec clins d’œil au passage à Chaplin et Buñuel. Commentaire de Gutiérrez Alea, au moment de la sortie de son film à Cuba : « La plupart des bureaucrates ne se sentent pas visés ni même concernés. Au mieux, ils y découvrent le portrait du voisin, pas le leur. Fidel Castro a vu mon film, lui aussi. Il s’est beaucoup amusé, m’a-t-on dit… ». Victimes de la bureaucratie de tous les pays, unissez-vous ! (Merci à M. Boujut,(Merci à M. Boujut, Charlie-Hebdo)