LA GAZETTE
(à télécharger au format PDF)

NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Séance avant 13h : 5€
Moins de 18 ans : 5€

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

Soutenez Utopia Palmer

La séance du mardi 8 novembre à 20h sera présentée par les membres de Miradas hispanas .

EL

Luis BUÑUEL - Mexique 1953 1h31 VOSTF - avec Arturo de Cordova, Delia Garces, Luis Beristain, Manuel Donde... Scénario de Luis Buñuel et Luis Alcoriza, d’après le roman de Mercedes Pinto.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

ELEl – sorti et encore désigné en France sous le titre tartignole de Tourments – est sans doute le chef d’œuvre le moins connu de Luis Buñuel, l’un des sommets de sa période mexicaine (à l’égal de Los Olvidados ou L’Ange exterminateur, beaucoup plus célèbres et célébrés) et par ailleurs l’un des préférés de son auteur, qui déclarait avec l’humour sardonique qu’il maniait à merveille : « Peut-être est-ce le film où j’ai mis le plus de moi-même. Il y a quelque chose de moi dans le protagoniste. […] Je partage le sentiment qu’il éprouve lorsqu’il voit les gens tout en bas, comme des fourmis, et qu’il dit : j’aimerais être Dieu, pour les écraser… »

Lors d’une messe de la semaine sainte, Francisco Galvan, riche propriétaire foncier, personnage influent de la paroisse et officiant laïque, porte la bassine d’eau auprès du prêtre qui lave les pieds des fidèles. C’est ainsi qu’il repère la sensualité d’un pied féminin dans une chaussure à talon. Francisco reste obnubilé par cette vision sensuelle, il n’a de cesse de découvrir l’identité de la jeune femme. Il finit par la retrouver et, après une cour pressante et expéditive, Gloria devient son épouse, alors même qu’elle était fiancée à Raoul, ami supposé de Francisco… Dès leur voyage de noces, la malheureuse va découvrir la vraie nature de son époux et deviner le calvaire que sera la vie à ses côtés…
La lune de miel terminée, on entre dans la demeure de Francisco comme dans son cerveau. C’est un tyran, aliéné par sa passion dévorante pour Gloria, nourrissant une jalousie morbide et destructrice. Ce grand bourgeois parfaitement intégré à la haute société, catholique jusqu’à la bondieuserie, prétendument attaché à de hautes valeurs morales, se comporte comme un fou furieux, gagné par uen paranoïa intense, un délire de persécution qui le conduit à martyriser et aliéner sa jeune épouse. Le film est d’une précision imparable, d’une férocité radicale. Grandiose !