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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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GHOST DOG, the way of the samouraï

Jim Jarmusch - USA/France/Allemagne/Japon 1999 1h56 VOSTF - avec Forest Whitaker, John Tormey, Cliff Gorman, Isaach de Bankolé, Camille Winbush...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

GHOST DOG, the way of the samouraïGhost Dog, dès les premières images rythmées par un rap tranquille, c’est d’abord le personnage hors du commun qui donne son nom au film : un grand Noir tueur professionnel, icône fantômatique à lui tout seul des minorités peuplant ce bas monde, les Noirs et les Indiens, et puis les derniers ours bruns… Son corps massif, trop encombrant, trop imposant, on le dirait de marbre… pourtant c’est à la manière d’un funambule qu’il traverse le film : sans un bruit, avec légèreté, comme un flottement… Ghost Dog semble depuis longtemps être ailleurs que dans ce monde où il fait son boulot avec une efficacité radicale… Il habite au dessus de la ville, loin des hommes : dans une cabane, sur le toit d’un immeuble abandonné qui abrite une immense volière à pigeons. De là-haut, entre deux missions, il prie et s’entraîne à la manière des samouraï : entre une pensée zen et un coup de sabre fendant l’air, il médite les préceptes d’un ancien texte japonais qu’il a fait sien… Quand il redescend dans la rue pour travailler, il devient fantôme et se fond dans la ville. Il n’a qu’un employeur, un mafieux italien sur le retour, qui eut un jour la bonne idée de lui sauver la vie. Depuis, ils communiquent par pigeon voyageur interposé et ses contrats de l’année lui sont réglés en une seule fois : au premier jour de l’automne…
Suite à une mission plus foireuse que les autres, Ghost Dog se retrouve avec une famille mafieuse rivale à ses trousses. Commence alors une drôle de poursuite entre le loup solitaire et les requins…

Un film à la croisée des genres, en état d’apesanteur, sur les pas d’un Forrest Whitaker époustouflant, fantôme naviguant dans la même barque que Dead man, en attendant d’atteindre on ne sait trop quelle autre rive…