Chiche, on achète… Tous ensemble, pour que Rosmerta continue !
L’association Rosmerta est un centre social autogéré pour jeunes réfugiés, qui occupe depuis décembre 2018 un bâtiment du diocèse, au centre d’Avignon. Rosmerta lance une SCI (Société Civile Immobilière) citoyenne pour acheter sa propre maison. Rejoignez l’aventure !L’objectif est de recueillir ...
La LDH, attaquée, appelle au combat pour les libertés et la démocratie
Le ministre de l’intérieur menace de lui supprimer ses subventions, la première ministre lui reproche ses « ambiguïtés », d’autres polémistes de droites extrêmes leur faisant écho.Si on peut reprocher quelque chose à la LDH, c’est la constance de ses positions et de ses combats. Créée en 1...
UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...
Augmentation en vue…
Voilà, c’est maintenant, on ne peut plus reculer. Tout augmente, Utopia doit s’y résoudre aussi. Plus de cinq ans (octobre 2017, la fois d’avant c’était mai 2013) que nos tarifs sont inchangés. Malgré l’inflation, la crise des subprimes, les sécheresses, les inondations, le mildiou, la dispari...
(En camino a la Rinconada) Matteo TORTONE - France / Italie / Suisse 2021 1h26 VOSTF -
Du 24/05/23 au 05/06/23
« Écoute, ceci n’est pas une histoire, mais plusieurs histoires » avise la voix du conteur. Jorge, jeune chauffeur de moto-taxi, quitte la banlieue de Lima, laisse derrière lui femme et enfant après que son véhicule ait rendu l’âme. Afin de poursuivre ses rêves d’or et de fortune, il rejoint la mine de La Rinconada. Située sur le toit de la Cordillère des Andes, les locaux disent que c’est la ville la plus proche du ciel. Mais à la vision idyllique et à l’imaginaire poétique s’oppose radicalement la réalité des lieux. Car, suite à l’explosion du prix de l’or, de petits campements de chercheurs se sont développés bien trop rapidement et les hommes, toujours en quête d’eldorado, s’y sont rués en masse.
Bien loin de ces fantasmes, Jorge déambule alors entre un enchevêtrement de baraquements précaires, dans des rues boueuses, nauséabondes, froides, plus proches des portes de l’enfer que de celles du paradis.
L’histoire qu’on nous raconte ici est celle des hommes et des femmes qui sont relégués aux tâches les plus viles. Descendre dans l’obscurité de la mine, effectuer un travail harassant et dangereux dans des conditions extrêmes, ressortir dans un paysage lunaire (accentué par le magnifique noir et blanc du film) puis s’encourager entre sacrifiés de la crise économique : boire, tenter de sortir de sa solitude et d’enfin trouver refuge dans l’alcool et les femmes…
Mais il y a aussi les histoires ancestrales qui se racontent. On dit ici qu’un diable hante les boyaux souterrains et que l’or lui appartiendrait. On dit que chaque année de nombreux mineurs y disparaissent mystérieusement. On dit que « El tio de la mina » ne cèderait ses pépites qu’en échange de sacrifices… Arrive alors le carnaval où le Diable à la grande barbe blanche est invité pour mieux être apprivoisé et empêché de provoquer des catastrophes…
Imprégnée de religiosité et de mysticisme, cette fable contemporaine oscille entre le documentaire et la fiction pour nous offrir une vision de la face cachée de la crise économique et remet en discussion le concept de la valeur qu’on donne à l’argent, à l’or et à la vie humaine.
Contraluz c’est aussi des conférences, des cours et des stages intensifs d’espagnol... Toutes ces informations et bien d’autres sur contraluz.fr ou contact@contraluz.fr