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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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LA MINE DU DIABLE

(En camino a la Rinconada) Matteo TORTONE - France / Italie / Suisse 2021 1h26 VOSTF -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LA MINE DU DIABLE« Écoute, ceci n’est pas une histoire, mais plusieurs histoires » avise la voix du conteur. Jorge, jeune chauffeur de moto-taxi, quitte la banlieue de Lima, laisse derrière lui femme et enfant après que son véhicule ait rendu l’âme. Afin de poursuivre ses rêves d’or et de fortune, il rejoint la mine de La Rinconada. Située sur le toit de la Cordillère des Andes, les locaux disent que c’est la ville la plus proche du ciel. Mais à la vision idyllique et à l’imaginaire poétique s’oppose radicalement la réalité des lieux. Car, suite à l’explosion du prix de l’or, de petits campements de chercheurs se sont développés bien trop rapidement et les hommes, toujours en quête d’eldorado, s’y sont rués en masse.

Bien loin de ces fantasmes, Jorge déambule alors entre un enchevêtrement de baraquements précaires, dans des rues boueuses, nauséabondes, froides, plus proches des portes de l’enfer que de celles du paradis.
L’histoire qu’on nous raconte ici est celle des hommes et des femmes qui sont relégués aux tâches les plus viles. Descendre dans l’obscurité de la mine, effectuer un travail harassant et dangereux dans des conditions extrêmes, ressortir dans un paysage lunaire (accentué par le magnifique noir et blanc du film) puis s’encourager entre sacrifiés de la crise économique : boire, tenter de sortir de sa solitude et d’enfin trouver refuge dans l’alcool et les femmes…
Mais il y a aussi les histoires ancestrales qui se racontent. On dit ici qu’un diable hante les boyaux souterrains et que l’or lui appartiendrait. On dit que chaque année de nombreux mineurs y disparaissent mystérieusement. On dit que « El tio de la mina » ne cèderait ses pépites qu’en échange de sacrifices… Arrive alors le carnaval où le Diable à la grande barbe blanche est invité pour mieux être apprivoisé et empêché de provoquer des catastrophes…
Imprégnée de religiosité et de mysticisme, cette fable contemporaine oscille entre le documentaire et la fiction pour nous offrir une vision de la face cachée de la crise économique et remet en discussion le concept de la valeur qu’on donne à l’argent, à l’or et à la vie humaine.

Contraluz c’est aussi des conférences, des cours et des stages intensifs d’espagnol... Toutes ces informations et bien d’autres sur contraluz.fr ou contact@contraluz.fr