DERNIER NOËL AVANT LA FIN D’UN MONDE
Le croiriez-vous ? La bonne nouvelle – car il y en a une – est arrivée le 9 novembre dernier du Conseil d’État, qui a annulé le décret de dissolution du mouvement des Soulèvements de la terre. Pris en Conseil des ministres fin juin, le décret suivait de peu la tentative de requalification – ou ...
La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Du 29/06/22 au 26/07/22
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Quand Wong Kar-wai réalise en 1988 As tears go by (« Ainsi vont les larmes »), premier des dix longs métrages qu’il a tournés à ce jour, il est déjà implanté depuis sept ou huit ans dans le monde du cinéma de Hong Kong, assistant de production puis auteur d’une cinquantaine de scénarios – dont il n’a signé qu’une douzaine. La mode est alors aux films de gangsters, après le succès du Syndicat du crime de John Woo. Wong Kar-wai décide alors de s’inspirer de ses aînés américains, et en particulier ... (lire la suite)
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Nous sommes dans les années 60 et Hong Kong semble presque irréel. Il y a si peu de monde dans les rues, pas plus que dans les bars. Cette petite, qui range les bouteilles dans la buvette blafarde et déserte d’un stade d’après match de foot, n’a l’air ni gai ni en forme. Ce jeune garçon qui s’approche a une façon de la regarder et de lui dire « ce soir tu rêveras de moi » qu’on sait, aussi sûrement qu’elle-même, qu’elle ne pourra plus s’en détacher, et qu’avec ces quatre mots d’une banalité conf... (lire la suite)