Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Quiz des "trente dernière secondes" du n°1 au n°50
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°1 au n°50 Quiz cinéma : les 30 dernières secondesPour célébrer la fin de l’année écoulée et vous présenter nos meilleurs vœux pour 2021, l’équipe d’Utopia Bordeaux (sur un colossal travail d’archiviste d...
Également au programme - ADALEN 31 - DERNIER MAQUIS - DES ÉTRANGERS DANS LA VILLE - ELVIRA MADIGAN - FRANÇOISE DOLTO, LE DÉSIR DE VIVRE - HAÏTI CHÉRIE - HAYA ! - J’AI VU TUER BEN BARKA - L’AFFAIRE MARCORELLE - L’ÉTÉ DES POISSONS VOLANTS - LE BLUES DE L’ORIENT - LE QUARTIER DU CORBEAU - LE VOYAGE DE JAMES À JÉRUSALEM - MERCI PATRON - ReMINE, le dernier mouvement ouvrier - THIS IS MY LAND - UN MONSTRE À MILLE TÊTES
Jeudi 11 Février 2016 à 20h30
PROJECTION-DÉBAT : Israël, naissance d’une nation ?
Dans le cadre de la 13e édition LA CLASSE OUVRIÈRE C’EST PAS DU CINÉMA.
Projection suivie d’un débat avec Jean Stern, journaliste.
Dover KOSASHVILI - Israël 2011 1h56mn VOSTF - avec Guy Adler, Oz Zehavi, Assaf Ben Shimon, Liel Denir, Michael Aloni... Scénario de Dover Kosashvili et Reuven Hecker, d'après le roman de Yehoshua Kenaz.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Est-ce un hasard ? Kosashvili situe l'action de son film à l'été 1956… juste avant qu'une guerre ultra rapide (5 jours) et très meurtrière pour les adversaires de l'état hébreu permette à Israël de se fritter avec l'Égypte, récupérant la bande de Gaza, alors sous contrôle égyptien.
On pourrait dire qu'alors l'armée est l'institution israélienne centrale, incontournable, et c'est une curiosité de voir évoluer dans ce camp militaire une bande de soldats en formation : ils ont autour de 18 ans, aussi courts de cheveux et d'esprit que tous les bidasses du monde, et se retrouvent pour trois mois dans une caserne plantée au milieu du désert du Néguev.
Moins de 10 ans après la proclamation de l'état d'Israël on aurait pu imaginer des p'tits gars volontaires, conscients de l'idéal qu'ils ont à défendre, engagés jusqu'au trognon… Curieusement, ils semblent ne se préoccuper que de filles, de musique, d'amour et de confrontation avec leurs semblables. Ils viennent des quartiers riches de Jérusalem, des bidonvilles, de kibboutzim, ils ont tous plus ou moins une forme de handicap physique ou psychologique et d'une façon ou d'une autre se retrouvent en état d'infériorité dans un univers qui mythifie l'esprit pionnier et combattant et ne se prive pas d'être méprisant pour les faibles. « Les valeurs collectives occupent une place si centrale que la pression sociale est capable d'écraser n'importe quel individu » dit le réalisateur, qui fait un parallèle avec la société actuelle.
Leur section est composée de vétérans des colonies, on y trouve des Ashkénazes de Jérusalem, des immigrants venant d'Afrique du nord et d'Europe, des survivants de l'holocauste, des religieux, des non-religieux, des riches et des pauvres… et pourtant tous rêvent de se faire une place dans cette société qu'ils idéalisent.
Parfois drôle, parfois dur, Infiltration est une sorte de « portrait critique d'une nation fondée sur la violence du déracinement et le mythe de la guerre »…