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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

Mercredi 3 JUILLET 2019 à 20h15

ÉCRANS URBAINS Saison 2


Cycle de films proposé par arc en rêve centre d'architecture en partenariat avec la revue l'Architecture d'Aujourd'hui pour explorer les liens entre architecture et cinéma.
PROJECTION suivie d'un débat avec Christophe Catsaros, critique d'art et d'architecture.

TOUCHE PAS À LA FEMME BLANCHE

Marco FERRERI - France 1974 1h46mn - avec Marcello Mastroianni, Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Philippe Noiret, Ugo Tognazzi, Alain Cuny, Serge Reggiani, Darry Cowl... Scénario de Marco Ferreri et Rafael Azcona.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

TOUCHE PAS À LA FEMME BLANCHEPrenant pour décor unique l'immense chantier des Halles de Paris, le fameux « Trou des Halles », le film que Marco Ferreri tourne en 1974 est un pastiche de western, abordant des questions d'aménagement du territoire à partir d'une fable sur les enjeux socio-économiques de la conquête de l'Ouest et l'extermination des Indiens qui en fut le corollaire.
La destruction des anciennes halles au centre de Paris à la fin des années 1960 fut un vrai traumatisme. Impopulaire, ce chantier impliquait le déplacement des halles centrales vers Rungis, près de l'aéroport d'Orly, ainsi que la création de la « plus grande gare souterraine d'Europe » permettant au réseau de trains de banlieue de se croiser au cœur de la ville. Rapprochant les banlieues du centre, aucun grand projet n'aura été aussi déterminant pour la géographie sociale de la capitale.
La bande de La Grande bouffe – Mastroianni, Noiret, Tognazzi, Piccoli –, rejointe par quelques autres pointures, s'en donne à cœur joie dans un film qui oscille entre le pamphlet filmé et la farce d'autodérision. Touche pas à la femme blanche est une allégorie qui rejoue les principaux vices caractérisant, déjà à cette époque, le grand projet urbain : une vision affairiste du progrès et la substitution de la communication à la consultation et à la démocratie.
Le général Marcello Custer est appelé à la rescousse pour en finir une fois pour toutes avec les Indiens qui refusent de rester cantonnés dans leurs réserves. Homme d'honneur et d'action, il est confronté à son alter ego burlesque, le showman Michel Buffalo Bill. Le film affiche le goût de son réalisateur pour l'anachronisme. Les personnages de l'intrigue, paradant à cheval et en costumes d'époque, évoluent dans le Paris des années 1970 où d'autres Indiens (les étudiants de Mai 68) s'opposent à d'autres cow-boys (les technocrates de l'urbanisme).