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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Jeudi 5 DÉCEMBRE 2019 à 21h
PROJECTION en présence de sa réalisatrice argentine, Albertina Carri
Dans le cadre du colloque Dépossession : post-pornographie féministe en Amérique latine et en Espagne (4-5-6 décembre, Université Bordeaux Montaigne).
Soirée organisée et animée par Laurence Mullaly (CHISPA) en partenariat avec Cinémarges.
Prévente des places au cinéma à partir du Lundi 25 Novembre.
Écrit et réalisé par Albertina CARRI - Argentine 2018 1h55mn VOSTF - avec Ivanna Colona Olsen, Disturbia Rocio, Mijal Katowicz, Cristina Banegas, Sofia Gala, Erica Rivas... Festival International du Cinéma Indépendant de Buenos Aires 2018 : Prix du meilleur film argentin. Pour public averti – Quelques scènes de sexe explicites.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Dire de ce film que c'est un road movie féministe lesbien post-pornographique suscitera certainement la curiosité sans pour autant résumer l’ambition et le potentiel du sixième long métrage d’une figure incontournable du Nouveau Cinéma Argentin. Vous l’aurez deviné, le film n’est pas une adaptation des nouvelles de Nerval mais il est présent à sa façon. Albertina Carri nous invite à faire corps en toute liberté, hors des chemins rebattus de la pornographie mainstream, des identités et des pratiques sexuelles figées. L’expérience humaine, sexuelle, intellectuelle et politique débute à Ushuaia, en Terre de feu, donc de glace, avec un duo puis un trio de femmes qui embarquent dans une camionnette volée et remontent vers le nord, accueillant à son bord de nouvelles venues.
Pour les spectateurs.rices, il s’agit d’une découverte radicale, qui déplace et trans-porte : le tiret est volontaire et renvoie à cet « entre » ou à cet « autre » paysage des corps, hors des normes physiques et sexuelles. Car au gré des rencontres charnelles entre femmes lesbiennes, trans, cis, dont les corporalités ne sont pas l’objet d’un catalogue de foire mais d’une visibilité militante et fière, le film se déploie comme un manifeste lesbo-féministe, porno libertaire et un essai poético-polyamoureux pour célébrer, de façon réjouissante et irrévérencieuse, des expérimentations consenties et créatives.
Las Hijas del fuego sont aussi les héritières des dissidentes déportées de l'Antarctique. Elles se mettent en scène comme les nouvelles particules élémentaires et contagieuses d'une communauté joyeuse et solidaire, d'un grand corps désirable et désirant qui évolue déjà dans les interstices de nos réseaux normatifs.