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Mercredi 1er JUIN 2022 à 20h15

Projection d’une sélection de films réalisés par les étudiants de l’École supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux Organisée avec ALCA Nouvelle-Aquitaine.
Entrée libre

L’EBABX à UTOPIA

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

Il paraît que le cinéma est mort. Contrairement aux théâtres et aux musées, le public hésiterait à se retrouver enfermé dans une salle obscure, entre gens masqués ou démasqués. Bien entendu, dans les années 2000, il y avait déjà les séries, les « dramas » et Netflix… qui rendait la longueur d’un film « limitée ».

Avant, il y avait eu aussi les DVDs permettant de voir ce que l’on voulait, quand on voulait : chez soi. Mais aussi permettant le piratage, dont tout disque nous rappelait le crime létal par quoi le cinéma mourrait à petit feu.
Encore avant, il y avait eu la VHS, la cassette vidéo, offrant à chacune.e la possibilité d’enregistrer tous les films du monde, quand ils passaient à la télévision. C’était vraiment la mort du cinéma.
Il y a eu la colorisation des films noir et blanc dans les années 1980, permettant de redistribuer tous ces chefs-d’œuvre dont la mémoire restait lettre morte.
Dans les années 1970, on avait saucissonné, tailladé la durée narrative d’un film par les coupures publicitaires. Un charcutage mortifère. Dans les années 1960, il y avait eu… la télévision aux États-Unis qui a attiré les réalisateurs, et qui mettait fin à la gloire d’Hollywood, ses stars et son inaccessibilité. Comme le disait le suisse ronchon, on ne levait plus les yeux, on les baissait.
Dès sa première séance à Lyon par les frères Lumière, le cinéma n’avait pas d’avenir, il était simplement une nouvelle attraction foraine.
Étienne-Jules Marey, qui le rendit possible par ses recherches chronophotographiques, n’en avait jamais compris l’intérêt : pourquoi restituer le mouvement alors que l’on voulait l’analyser en le décomposant ? Oui pourquoi ?
Pourquoi aller au cinéma, alors qu’on peut, n’importe où, dans son lit ou dans le métro, suivre le fil de son réseau social ?
Si vous voulez le savoir, venez voir une sélection de films réalisés par des jeunes artistes, encore étudiantes et étudiants à l’École supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux. Et qui ré-inventent la nécessité du cinématographe. Pour elles-eux-mêmes et pour vous, le public qui ose encore aller au cinéma. À l’Utopia, bien entendu.

Avec l’accompagnement de Nora Martirosyan et d’Arnaud Maudru (Bernard Pasqualini, directeur de l’EBABX)