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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Également au programme - LE MONDE PERDU
Vittorio DE SETA - Italie 1960 1h32mn VOSTF - avec des interprètes non professionnels... Scénario de Vera Gherarducci et Vittorio De Seta.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Deux ans après y avoir tourné deux courts métrages documentaires (qu’on peut voir dans le programme Un monde perdu), De Seta, pour son premier long métrage de fiction, revient sur la terre sarde au nom antique et éloquent de Barbagia, pour barbarie donc. Ils naissent tous menteurs ! Accompagné de ses brebis et de son petit frère, un berger hors-la-loi est en cavale, accusé, de façon totalement arbitraire, d’un vol de cochons et du meurtre d’un carabinier.
Dans un noir et blanc à la fois terrestre et spirituel, tantôt doux et tantôt durement contrasté, De Seta nourrit un regard marginal à l’égard de cette terre archaïque car hostile, méprisée car difficilement contrôlable par l’état, et livre l’évidence, lucide et désespérante : la société fabrique de toutes pièces ses bandits. Et Giuseppe de demander à son grand frère : « Comment ils font pour te mettre en prison si tu n’as rien fait ? » « Ils font un procès. Là, ou sur le continent. »
Résolument néoréaliste, De Seta recompose dans cette fiction minimaliste la réalité sociale d’un berger sarde, ne manquant pas de nous offrir des scènes d’une beauté brute et sans détour, qui montrent, cadrés de très près, les pieds qui dansent les musiques populaires, les mains des femmes qui fabriquent le pain ou celles du berger le fromage. (Une petite pensée pour notre cher Alain Cavalier). Un petit chef-d’œuvre.