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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Mercredi 31 MAI 2023 à 20h
PROJECTION dans le cadre du colloque « L’archipel Raoul Ruiz »
Organisé par l’Université Bordeaux Montaigne du 31 Mai au 2 Juin
Présentation du film par Laurent Machuel, directeur de la photographie du film. Débat après la projection avec Emmanuel Plasseraud, Maître de conférence à l’Université Bordeaux Montaigne, auteur de plusieurs articles sur Raoul Ruiz et de l’ouvrage Cinéma et imaginaire baroque. Achetez vos places à l’avance, à partir du Dimanche 21 mai.
Raoul RUIZ - France 1996 2h03mn - avec Marcello Mastroianni, Melvil Poupaud, Chiara Mastroianni, Anna Galiena, Marisa Paredes... Scénario de Raoul Ruiz et Pascal Bonitzer.
Du 31/05/23 au 31/05/23
Un homme sort de chez lui, accepte l’invitation d’un inconnu de visiter son appartement, où il finira par rester vingt ans. Cet inconnu, interprété par Marcello Mastroianni dont c’est le dernier rôle, a une vie singulière… ou plutôt plusieurs vies. On le retrouve en effet comme enseignant à la Sorbonne, devenant soudain clochard, et comme homme d’affaires se convertissant en majordome. Mais comment est-ce possible ? Ce récit labyrinthique, concocté avec l’aide de Pascal Bonitzer, mystérieux et humoristique à la fois, explore les différentes facettes d’un cas de personnalité multiple. Sans verser dans l’explication psychiatrique, le film se prête surtout à des jeux ruiziens de bifurcations narratives subites, ménageant surprises et suspense, à mesure que les récits se recoupent de plus en plus et que le personnage s’emmêle dans les mensonges qu’il doit fournir pour cloisonner ses vies, notamment aux différentes femmes qui partagent ses vies (dont l’une est jouée par Chiara, la fille de Marcello). Mais, comme toujours chez Ruiz, la narration n’est pas tout, et le film est aussi, et peut-être surtout, un plaisir d’inventivité visuelle, par ses décors baroques et sa mise en scène élégante, accompagnés par la musique du compositeur Jorge Arriagada, qui a participé à la plupart de ses films.
Les interventions de Pierre Bellemare en conteur radiophonique relaient ces récits, tandis que la figure de l’anthropologue mexicain Carlos Castaneda hante le film. Trois vies et une seule mort est ainsi la rencontre entre l’univers latino-américain et français, la culture élitiste et populaire. Un film reflétant, en somme, les vies multiples… de Ruiz.