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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Ecrit et réalisé par Federico FELLINI - Italie 1954 1h34mn VOSTF - avec Giulietta Masina, Anthony Quinn, Richard Basehart...
Du 31/05/23 au 20/06/23
Sacré portrait de femme que celui de Gelsomina, vendue par sa mère à Zampano pour dix mille lires. Gelsomina un peu simplette, avec ses yeux grand ouverts sur le monde, qui lui font un minois en permanence ahuri...
La voilà donc, elle la minuscule, partenaire du grand Zampano (rrroulez tambours!), Hercule de bazar qui l’entraîne de foire en foire et de cruelle déception en amère souffrance.
Elle en crève, Gelsomina, de n’être qu’une chose qu’on prend quand on en a besoin et puis qu’on laisse, là ou ailleurs, avec les accessoires, entre son faux nez et sa trompette, dont la musique ne cesse de nous émouvoir...
Gelsomina qui découvre, grâce au «fou» funambule, que la moindre pierre de l’univers ne sert pas tout à fait à rien...
Gelsomina dont toute la marque de son passage sur la terre sera cette petite égratignure sur la carapace de l’inhumain Zampano. Cette petite émotion, plus tard, trop tard, après que Gelsomina a disparu, en entendant fredonner l’air qu’elle jouait sur sa trompette. Pas une bien bien grosse trace mais tout de même... pour un bout de femme qui n’était pas bien grosse non plus...
Gelsomina qui aura pour toujours le visage quasi extra-terrestre de Giuletta Masina...
La Strada, c’est du Fellini première manière, cordon ombilical pas encore tout à fait coupé avec le néo-réalisme, plein de chaleur humaine et de poésie, au sommet de son art et de sa force d’émotion. A voir, revoir et revoir encore... jusqu’à ce que vous puissiez siffloter le thème musical du film sans même y penser (la musique est bien sûr de Nino Rota...)