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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

THE WASTELAND

Écrit et réalisé par Ahmad BAHRAMI - Iran 2021 1h42mn VOSTF - avec Ali Bagheri, Farrokh Nemati, Mahdieh Nassaj, Touraj Alvand...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

THE WASTELANDLa traduction littérale du titre est « la terre en friche » mais le réalisateur préfère « la plaine silencieuse ». Une formulation plus poétique qui selon lui condense plus justement ses intentions. A la vision du film, on ne peut que lui donner raison. The Wasteland décrit un système où la parole reste enfouie, cachée, totalement conditionnée par la servitude des hommes, des femmes (et des enfants) qui vivent et travaillent dans cette usine de briques, quelque part dans le désert iranien. Ils sont Iraniens, Kurdes, Turcs et la vie ne leur offre pas d’autre alternative que ce décor sépulcral. Un mois, un an, et pour certains une vie entière…

À la tête de cette briqueterie, un directeur taiseux organise méthodiquement l’exploitation de ses ouvriers, aidé par Lotfollah, son loyal contremaître, son homme à tout faire, qui lui sert d’intermédiaire avec les travailleurs. Lui est né et a grandi sur place, il n’a jamais quitté ces lieux. Secrètement, il aime une femme, la belle Sarvar. Tous les jours, il lui exprime son affection par de petites attentions. Mais Sarvar cache un secret qui lui interdit de se rapprocher de Lotfollah.
Pour les ouvriers de l’usine, les jours se suivent et se ressemblent. Sous un soleil de plomb, ils entretiennent ces fours à briques d’un autre temps. Et puis un matin, le patron les réunit. L’usine n’est plus rentable, elle va devoir fermer. Pour Lotfollah, cette terre (cuite) est son monde. Il n’en a jamais connu d’autre…

« Dès le début, en pensant à mon scénario, à la mise en scène, un mot me revenait tout le temps en tête : le cercle. Il fallait que chaque dialogue, chaque mouvement revienne à son point de départ… La vie des personnages est une vie répétitive. Alors la forme devait suivre ce contenu. » Dans un noir et blanc magnifique, Ahmad Bahrami signe avec The Wasteland une métaphore poignante de la condition ouvrière iranienne d’aujourd’hui.