SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
Le jeudi 24 janvier à 20h, projection en Version Roumaine Sous-titrée en Français, proposée par la Cimade, suivie d’une rencontre avec Valérie Mitteaux et Anna Pitoun les réalisatrices, et Marion Lièvre, sociologue.
Valérie Mitteaux et Anna Pitoun - documentaire France 2018 VF 1h41mn -
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Comme chaque matin, Salcuta Filan écoute la radio avant de partir au travail. « Les Roms n’ont pas vocation à s’intégrer en France ! Ils doivent retourner chez eux ! », scande un politique. Les phrases fusent, féroces, brutales. Des propos que Salcuta a souvent entendus depuis qu’elle est arrivée en France en 2002, avec ses deux jeunes enfants… Les Roms seraient ils voués à demeurer des Européens de troisième zone ?
De l’expulsion du terrain où elle vivait et la destruction de sa caravane par les forces de police jusqu’à son installation dans l’appartement du 8, avenue Lénine à Achères, quinze ans ont passé. Aujourd’hui, Salcuta a un travail, un logement, paie des impôts. Mais s’intégrer n’est pas qu’une affaire administrative. Alors Salcuta fait front, car en tant qu’Européenne, elle a choisi : chez elle, c’est ici. Ils sont rares ces films si justement distancés qu'ils nous amènent à saisir un morceau de la complexité du monde tout en transmettant une énergie folle. 8, avenue Lénine est de ceux-là : suivre une personne pendant quinze ans, dans les difficultés auxquelles elle est confrontée au quotidien, sans jamais tomber dans la sinistrose, rend compte d'une réalité bien plus forte et essentielle que n'importe quel reportage journalistique.