SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
Séance unique le jeudi 20 juin à 20h suivie d'une rencontre avec le réalisateur Guy Lochard.
En partenariat avec Languedoc-Roussillon Cinéma
Guy Lochard - documentaire France 2018 56mn -
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Camille Descossy est un peintre bien connu à Montpellier, plusieurs de ses tableaux étant présents au Musée Fabre. Longtemps directeur de l’Ecole des Beaux Arts, il a eu pour élèves plusieurs futurs membres du groupe Supports-surfaces : André-Pierre Arnal, Vincent Bioules, Claude Viallat qui interviennent dans ce film. Artiste pluriel, il était également écrivain et comédien.
« C’est cet homme que révèle le beau film de Guy Lochard. Suivant le plus souvent, le fil rouge du journal et d’autres textes de Descossy, il en reconstitue l’itinéraire du Vallespir où il est né, à Montpellier où il étudie, puis à Paris (de 1922 à 1928) où il échoue à faire carrière, se sentant étranger aux ciels gris de l’île de France comme au milieu de l’art et plus profondément encore aux courants esthétiques dominants alors : le néo-cubisme et le surréalisme. Les textes lus, les photos d’archives, quelques tableaux de Paris traduisent avec force le sentiment d’exil. Et a contrario, la joie de revenir en son « pays », d’être reçu comme un pair par Maillol…
Il est toujours à craindre que l’hagiographie prenne le pas sur le souci de « montrer » et de faire comprendre. Ici, rien de tel, Guy Lochard conserve la distance nécessaire, dans le regard et le récit, vis-à-vis de Camille Descossy… Le « pays » n’est pas une terre où se fondre et à laquelle se confondre mais un agencement d’histoires, de forces, d’hommes que chacun – et ici un homme avec ses tableaux et ses écrits – tente d’organiser et de porter au plus haut, dans l’exception de ses dons. Les voix du film, la musique, les photos de Michel Descossy accompagnent ce parcours et le rendent à l’admiration. Il faut les en remercier ».
Pierre Manuel (La Rencontre, revue des Amis du Musée Fabre)