UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...

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Mercredi 29 septembre à 19h30, ne ratez pas le double programme Alex de la Iglesia !(Perdita Durango sera aussi programmé deux fois par semaine à partir du 29 septembre)Tarif unique 8€ ou 2 tickets d'abos - interdit aux moins de 16 ans. Cette furieuse soirée de cinéma hors norme sera présentée par l’indispensable Emmanuel Le Gagne (chroniqueur chez Prime Cut et Culturopoing). Au programme, deux films incontournables du plus déviant des cinéastes espagnols, mais également un quizz pour remporter des dvd et d’autres surprises !
Interdit aux moins de 16 ans

SOIRÉE ALEX DE LA IGLESIA

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

SOIRÉE ALEX DE LA IGLESIA

LE JOUR DE LA BÊTE

(El día de la bestia) Alex de la IGLESIA - Espagne 1995 1h43mn VOSTF - avec Alex Angulo, Armando De Razza, Santiago Segura... Scénario d’Alex de la Iglesia et Jorge Guerricaechevarria.
Un curé inoffensif, est persuadé par l’étude cabalistique de L’Apocalypse selon Saint Jean que l’antéchrist va naître le soir du 24 décembre. Il décide d’invoquer le diable afin de localiser et détruire la Bête…
Il s’agit certes d’une farce grasse et vulgaire, mais dans la meilleure acception de ces adjectifs. Grasse, dans la mesure où le bien nommé Alexandre de l’Église n’hésite pas à jeter pêle-mêle dans sa paella : religion, heavy-metal, extrême droite et reality-show… Vulgaire, car en contant la traversée des cloaques madrilènes par un prêtre innocent, le cinéaste nous présente une vision hyperréaliste d’un monde interlope et crado digne des meilleurs Scola. Et surtout, avec ce film ficelé comme une série B, le cinéaste renoue avec une tradition authentiquement espagnole : cet anticléricalisme baroque, incluant une fascination morbide pour le rite catholique, dont Buñuel fut le grand illustrateur. Mais la vraie originalité de cette bombinette réside dans la littéralité de son « approche des ténèbres ». Loin d’alterner le fantastique et le réalisme, de la Iglesia prend le sujet au pied de la lettre : dans sa quête déviante, le prêtre suit la logique la plus prosaïque. Ainsi, avisant un magasin de disques heavy-metal, il s’adresse béatement au vendeur en qui il voit, eu égard aux noms des groupes qu’il promeut, un expert en démonologie… Comme dans Vampire’s kiss de Robert Bierman, où Nicolas Cage jouait un yuppie dingo persuadé d’être un vampire, la drôlerie provient du regard presque objectif porté sur le ridicule des pratiques sataniques.
(merci à V. Ostria, lesinrocks.com)


PERDITA DURANGO

Alex de la IGLESIA - Mexique / Espagne 1997 2h10mn VOSTF - avec Rosie Perez, Javier Bardem, Harley Cross, Aimee Graham, James Gandolfini... D’après le roman de Barry Gifford. Interdit aux moins de 16 ans.
Pour son premier film américain, Alex de la Iglesia vise bien, quitte la comédie horrifique mais garde un pied en territoire latino : entre Mexique et États-Unis, il adapte Barry Gifford, dont l’univers brûlant avait connu un sacré ravalement de façade dans Sailor & Lula de David Lynch. Mais si, dans ses films précédents, tout se jouait dans l’excès et le rire gras, Perdita Durango est peut-être le premier film « humain » d’Iglesia, probablement son meilleur même, pourtant condamné à une sortie vidéo chez nous jusqu’à cette superbe ressortie que nous vous proposons ici avec en prime le montage initialement prévu par le cinéaste... (lire la suite sur la page de présentation du film)