UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...

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PATTES BLANCHES

Jean GRÉMILLON - France 1949 1h32mn - avec Suzy Delair, Fernand Ledoux, Paul Bernard, Michel Bouquet... Scénario de Jean Anouilh et Jean Bernard-Luc.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

PATTES BLANCHESDans un village breton du bord de mer, le riche commerçant Jock le Guen (Fernand Ledoux) revient de la ville avec sa maîtresse Odette (Suzy Delair) qu’il installe chez lui et compte bien épouser. La jeune femme a du mal à brider ses élans sensuels et s’offre au châtelain du village, Julien de Keriadec (Paul Bernard), surnommé « Pattes blanches » à cause de ses guêtres et qui vit reclus dans le domaine familial à l’abandon, puis à l’asocial Maurice (Michel Bouquet), bâtard illuminé qui rumine son ressentiment envers les habitants du village, en particulier Jock et Julien qui n’est autre que son demi-frère…

Malgré sa noirceur et sa galerie de personnages pittoresques, Pattes blanches échappe aux conventions d’un certain cinéma français caractérisé par son pessimisme et sa misanthropie. Loin d’être un représentant d’un réalisme poétique tardif, Grémillon s’inscrit dans un véritable cinéma de la cruauté, porté par une inspiration lyrique, tellurique et même baroque.

(O. Père, arte.tv)