UTOPIA SAINTE BERNADETTE
5 avenue du Docteur Pezet, 34090 Montpellier (Tram 1 Saint Eloi)


INFOS PRATIQUES et TARIFS

LA GAZETTE UTOPIA (à télécharger au format PDF)
Où trouver la gazette (carte des dépôts)

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...

Soutenez Utopia Palmer

LA SYMPHONIE DES ARBRES

(The Quest for Tonewood) Hans Lukas HANSEN - documentaire Norvège 2020 1h22mn VOSTF - avec la participation de Gaspar Borchardt, Sybille Fehr Borchardt, Janine Janssen, Bojan Tomic...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LA SYMPHONIE DES ARBRES« Bien que La Symphonie des arbres appartienne à la catégorie documentaire, il est très original du fait qu’il ne cherche pas à tout montrer du métier de luthier. Il ne satisfera donc peut-être pas la curiosité des gens qui voudraient savoir en quoi consiste exactement ce métier, mais en revanche, il comblera sûrement les amateurs de films d’aventure. Car c’est bien dans une aventure qu’il nous entraîne. Celle d’un homme qui, pour concrétiser son rêve de fabriquer un violon capable de rivaliser avec un Stradivarius ou un Guarnerius, ne va reculer devant rien. Ni de mettre son équilibre mental en jeu, ni de prendre des risques physiques, ni éventuellement de mettre à mal les finances de son atelier. En fait La Symphonie des arbres est une histoire qui, toute vraie soit-elle, relève d’une sorte de quête du Graal, une histoire initiatique et hypnotique. » Ralph Dumonteil, maître luthier
« Le film raconte une véritable chasse aux trésors car les érables multicentenaires ne sont pas légion en Europe. Suivre Gaspar Borchardt dans ses pérégrinations fait découvrir des régions et des jolies forêts. Même si la perfection d’un violon ne dépend pas que de la seule qualité du bois, c’est touchant de voir avec quelle pugnacité ce luthier recherche le bois parfait. Le trouvera-t-il ? Le film tient du conte. » Bilal Alnemr, prodige syrien du violon

La Symphonie des arbres est un parfait antidote à notre course au tout tout de suite, cette tyrannie du J+1 qui entraîne les consommateurs d’aujourd’hui à vouloir concrétiser dès le lendemain leur désir d’un objet grâce aux services de transport d’une grande firme américaine de vente sur internet. Ici il est question d’un métier multicentenaire qui ne concrétise les désirs de ses pratiquants – donc de leurs clients – que plusieurs mois plus tard. Ce métier, c’est luthier et le réalisateur norvégien Hans Lukas Hansen brosse le portrait de l’un des plus fous d’entre eux, l’Allemand Gaspar Borchardt. L’homme, après y avoir fait ses études, a décidé de s’installer dans la ville qui fait rêver tous ses collègues : Crémone, cette magnifique cité italienne qui a vu grandir un certain Antonio Stradivari. Un peu comme si un rocker s’installait à Memphis, un sculpteur à Rome, ou un bourreau au Texas. Un homme qui, dans l’atelier où il travaille avec son épouse, tente l’impossible : améliorer après plus de deux siècles la perfection de son métier. C’est ainsi qu’il se voit confier la réalisation d’un violon d’exception pour la concertiste internationale Janine Jansen.
Les amateurs de musique classique seront évidemment fascinés. Mais les néophytes se laisseront eux aussi happer par le film, qui montre Gaspar Borchardt, dont le physique est pourtant assez éloigné de celui du Harrison Ford de la grande époque, s’embarquer dans une aventure digne de celles du célèbre Dr Indiana Jones. Voilà notre luthier qui s’enfonce au cœur des forêts bosniaques, toujours clafies de bombes antipersonnelles et mises en coupe réglée par les mafias locales fort peu hospitalières. Mais le jeu en vaut la chandelle : c’est là et uniquement là que se cache l’érable multicentenaire dont le bois pourra servir à fabriquer le violon parfait. C’est pourquoi Gaspar, au mépris du danger, tapote un à un les érables avant de savoir celui qui sera le bon .
A mi-chemin entre le portrait d’un artisan / artiste hors normes et le film d’aventure, La Symphonie des arbres, c’est notre petit cadeau de Noël !