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30237
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À LA VIE À LA MORT
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CHRISTINE

John CARPENTER - USA 1983 1h51mn VOSTF - avec Keith Gordon, John Stockwell, Alexandra Paul, Robert Prosky, Harry Dean Stanton, Kelly Preston... Scénario de Bill Phillips, d’après le roman de Stephen King.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

CHRISTINEAprès Carrie (Brian De Palma, 1976) et The Shining (Stanley Kubrick, 1980), après la collaboration avec George Romero sur le film à sketches Creepshow (1982), la seule année 1983 voit arriver sur les écrans pas moins de trois nouvelles adaptations de romans de Stephen King : Cujo (Lewis Teague), Dead Zone (David Cronenberg) et, donc, Christine, par John Carpenter (c’est d’ailleurs, presque étonnamment, la seule adaptation de King par Carpenter).
Christine le film a été mis en chantier avant même la parution du roman, selon une formule qui sera par la suite systématiquement appliquée : les producteurs achètent les droits parfois sur l’annonce du seul titre, persuadés qu’il s’agira de toute façon d’un best-seller. À cette date, le réalisateur est dans une période difficile : son précédent film, The Thing, a été un désastre tant critique que public (et pourtant il est devenu depuis un classique). Film de commande, rarement commenté, mal aimé dans la filmographie de son auteur, Christine est probablement l’un de ses plus attachants.

Arnie est jeune, timide et complexé. Christine est carrément vieille et laide. Pourtant, dès le premier regard, c’est le coup de foudre. Grâce aux bons soins d’Arnie, Christine redevient belle et chromée. Car Christine est une automobile, une voiture, une bagnole. Maléfique de surcroît. En fait, il y a deux Christine en une. La première est diabolique et s’amuse à se venger de tous ceux qui l’ont offensée. La seconde tue moins par vice que par amour. Jalouse, elle se débarrasse de toutes celles qui tentent de la supplanter dans le cœur de ses propriétaires successifs.

On sent constamment John Carpenter tenté d’abandonner la Christine perverse pour la Christine passionnée, beaucoup plus inquiétante, donc intéressante… Tel qu’il est, le film séduit : le brillant l’emporte sans conteste sur le clinquant.

(d’après Elias Fares, DvdClassik, et Bernard Murat, Télérama)