SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pouc...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
Également au programme - LE MONDE PERDU
Vittorio DE SETA - Italie 1960 1h32mn VOSTF - avec des interprètes non professionnels... Scénario de Vera Gherarducci et Vittorio De Seta.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Deux ans après y avoir tourné deux courts métrages documentaires (qu’on peut voir dans le programme Un monde perdu), De Seta, pour son premier long métrage de fiction, revient sur la terre sarde au nom antique et éloquent de Barbagia, pour barbarie donc. Ils naissent tous menteurs ! Accompagné de ses brebis et de son petit frère, un berger hors-la-loi est en cavale, accusé, de façon totalement arbitraire, d’un vol de cochons et du meurtre d’un carabinier.
Dans un noir et blanc à la fois terrestre et spirituel, tantôt doux et tantôt durement contrasté, De Seta nourrit un regard marginal à l’égard de cette terre archaïque car hostile, méprisée car difficilement contrôlable par l’état, et livre l’évidence, lucide et désespérante : la société fabrique de toutes pièces ses bandits. Et Giuseppe de demander à son grand frère : « Comment ils font pour te mettre en prison si tu n’as rien fait ? » « Ils font un procès. Là, ou sur le continent. »
Résolument néoréaliste, De Seta recompose dans cette fiction minimaliste la réalité sociale d’un berger sarde, ne manquant pas de nous offrir des scènes d’une beauté brute et sans détour, qui montrent, cadrés de très près, les pieds qui dansent les musiques populaires, les mains des femmes qui fabriquent le pain ou celles du berger le fromage. (Une petite pensée pour notre cher Alain Cavalier). Un petit chef-d’œuvre.