SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
En partenariat avec le BPI-Centre Pompidou, DOC-Cévennes, La Cinémathèque du documentaire, dans le cadre du cycle "Au Canada... Traversée documentaire", et le Master Réalisation Documentaire de l'Université Paul Valery. Séance unique le mercredi 19 octobre à 20h30, en présence du réalisateur Jean-François LESAGE, et Guilhem BROUILLET, coordinateur du réseau de diffusion DOC-Cévennes, chargé d'enseignement en Cinéma à l'Université Paul Valery.
Jean-François LESAGE - documentaire Canada 2020 1h19mn - Avec des dizaines d'usagers de la Société de Transport de Montréal (STM)...
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En plein hiver, des gens vont et viennent au comptoir des objets perdus de la Société de transport de Montréal. Ils cherchent une mitaine, une tuque, des clés, un cartable, un sac à main et autres objets perdus. Cette quête matérielle renvoie à celle, plus spirituelle, de la perte comme du désir de retrouver un amour, un être cher, une période de sa vie…
La plus belle qualité de ce long métrage documentaire de Jean-François Lesage est d’être allé au-devant d’une situation caractérisée par son anonymat pour en faire un sujet d’une profonde humanité. Or, au comptoir des objets perdus, le côté humain reprend ses droits. On s’anime, on s’agite. Le voyageur arrive avec une émotion, une crainte, un espoir, peut-être un désespoir. Son visage s’illumine si l’objet perdu y a été rapporté. Certains vont même faire un bref historique de celui-ci. Jean-François Lesage y a vu un sujet. Avec l’autorisation de la STM, il a installé une caméra à l’intérieur du comptoir des objets perdus. Les demandeurs sont filmés de face. Les employés de dos, mais leurs voix sont très clairement entendues. Entre réflexions et confessions, entre rires et larmes, entre chants, paroles et silences, ces inconnus deviennent comme des parents, des amis, avec qui on partage notre table. De l’autre côté de l’écran, le spectateur a le sentiment de faire partie de la conversation.
« Avec Prière pour une mitaine perdue, je souhaitais aborder le thème de la perte et du désir d’un retour. Mon intention était de me tremper dans la nostalgie en faisant un film en noir et blanc avec une bande sonore jazz comme certaines œuvres phares des années 60. Je me suis également dit que le Bureau des objets trouvés de la STM serait un excellent point de départ pour y repérer mes protagonistes ». Ce fut bien le cas. Poétique sans être empesé, allant droit au cœur sans être appuyé, réconfortant sans être larmoyant, Prière pour une mitaine perdue est un film singulier qui fait du bien. (A. Duchenne)