UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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SÉANCES BÉBÉS
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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...

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STELLA EST AMOUREUSE

Sylvie VERHEYDE - France 2022 1h50mn - avec Flavie Delangle, Marina Foïs, Benjamin Biolay, Noémie Zeitoun... Scénario de Sylvie Verheyde et William Wayole.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

STELLA EST AMOUREUSEPremier été sans les parents. Vacances en Italie avec les copines. Le soleil, la plage, les ragazzi, le rêve. Mais le temps passe plus vite au mois d’août, c’est bien connu. La rentrée arrive et c’est l’année où Stella doit passer le bac. Elle fréquente un lycée dans un quartier huppé de Paris qui correspond peu à son milieu familial : elle a toujours vécu dans le bar tabac de ses parents, plutôt popu. Nous sommes en 1985, une époque où la mixité sociale dans les établissements scolaires était sans doute plus en vogue qu’elle ne l’est actuellement.
Toujours est-il que pour Stella (Flavie Delangle, belle découverte), le retour à la réalité est rude, et pas forcément faciles ses retrouvailles avec sa mère, qui tient seule le bar depuis que le paternel est parti avec une autre, plus jeune. La mère, c’est la formidable Marina Foïs, dans sa veine drôle et attachante, qui porte à la perfection l’humour chaleureux du film.
Stella se replonge dans les études avec ce qu’il faut de constance pour se mettre en position de décrocher ce bac qui peut décider de son avenir. Plutôt mourir que de reprendre le troquet de ses parents ! Alors elle bûche à peu près consciencieusement… jusqu’à ce que le chant des sirènes de la nuit viennent chatouiller ses jeunes oreilles et l’attirer dans ces lieux magiques que sont les boîtes de nuit parisiennes. C’est dans la célèbre boîte Les Bains douches qu’elle va assouvir de nouveaux désirs, de nouvelles envies, et qu’elle va perdre toute volonté d’étudier, tout engagement dans le parcours d’obstacles jusqu’à ce foutu baccalauréat.

Stella est amoureuse est une comédie subtile, sensiblement autobiographique, que la réalisatrice dédie à sa mère et ce n’est pas étonnant. Sylvie Verheide avait réalisé un premier Stella en 2008, où l’on découvrait le personnage à son entrée en 6e. Il n’est pas du tout nécessaire d’avoir vu ce premier film pour suivre notre Stella dans un tout autre moment de sa vie, mais ce qui est palpable et très convaincant dans ce Stella est amoureuse, c’est que la réalisatrice a développé une longue complicité avec son personnage, qu’elle le connaît sous toutes ses coutures et qu’elle a mûri la manière idéale de nous faire partager ses sentiments, ses élans, ses errements. Le film est fluide, plein de vitalité, avance au rythme de ses personnages et nous entraîne sur leurs pas, nous place à juste distance, ni trop près, ni trop loin, ni en retard, ni en avance, pile poil où il faut. Et si le récit est solidement ancré dans son époque, le propos est universel et trouvera un écho immédiat chez les spectateurs d’aujourd’hui, jeunes et moins jeunes.