SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pouc...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
La séance du jeudi 12 janvier à 20h sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur Alain Gomis, et le pianiste Pierre Coulon Cerisier. En partenariat avec le festival Jazz à Junas.
Alain GOMIS - documentaire France / Allemagne 2022 1h05mn -
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Décembre 1969, Thelonious Monk arrive à Paris.
Avant son concert du soir, il enregistre une émission pour la télévision française. Les rushs (images) qui ont été conservés miraculeusement par l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) nous montrent un musicien sympathique, doux, honnête, qui tente de répondre à des questions sans intérêt et en proie à la violente fabrique de stéréotypes dont il tente en direct de s’échapper…
Le film devient alors la traversée de ce grand artiste avant-gardiste, qui voudrait n’exister que pour sa musique. Comme pour se protéger, Monk déploie avec grâce ses notes de piano inventives et ses compositions d’une profondeur et d’une intensité folles, faisant taire devant nous cette machine médiatique aussi ridicule que révoltante.
Le grand réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis (L’Afrance, Félicité) signe ici un portrait à la fois intime et engagé de ce musicien qui a révolutionné le jazz et bien plus encore.
« Il y a quelque chose d’ambivalent dans ces images de l’INA : elles montrent à la fois une certaine fascination pour l’artiste et en même temps, elles témoignent d’une réelle brutalité. Comme dans ces plans très beaux et en même temps très étonnants où la caméra est si proche de lui que son souffle produit de la buée sur l’objectif… Il reste étonnamment calme, incroyablement centré, face à ce qui apparaît alors comme un cirque. Quand le journaliste demande à Monk pourquoi il a installé son piano dans sa cuisine, il rétorque que c’est simplement « parce que c’était la plus grande pièce de son appartement… » (Alain Gomis)